Dans son rapport global 2003, le Bureau International du Travail
observe que l'avancée des femmes aux postes supérieurs est freinée
par «leur exclusion des réseaux officiels ou non et que leur participation
à la prise de décision s'avère être l'un des domaines les plus résistants
à l'égalité hommes et femmes». Si tel est le cas dans les pays les plus
développés, qu'en estil
dans les pays en voie de développement et
qui, de surcroît, sont soumis à d'autres pesanteurs idéologiques,
culturelles et sociales ?
Le nombre de femmes diplômées au Maghreb évolue d'année en
année ainsi que l'activité féminine. Ce développement de l'activité
féminine bute sur des obstacles qui freinent leur accès aux postes de
responsabilité et de décision. Le principe «à compétence égale/poste
égal» est battu en brèche.
Certaines études mentionnent le taux très faible de présence des
femmes diplômées aux postes de décision, et ce en comparaison avec
le taux de féminité très important dans les études universitaires et
grandes écoles. Le parcours que cellesci
empruntent pour relever le
défi s'avère amer et l'aboutissement se réalise aux prix d'importantes
concessions sur le plan personnel et social.
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Posté Le : 14/11/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Benguerna Mohamed
Source : Les cahiers du CREAD Volume 21, Numéro 74, Pages 5-8