Les forces de l'Etat syrien, appuyées par des unités des Gardiens de la révolution iraniens, n'ont pas relâché leur pression sur Alep au cours des derniers jours. Les dernières opérations ont cependant coûté cher à Téhéran, avec la mort de treize conseillers militaires iraniens au cours des combats menés à Khan Touman, près d'Alep.imultanément aux raids aériens russes, les forces syro-iraniennes avaient lancé une vaste offensive en octobre 2015 dans le nord du pays (avec le nom de code «opération Mouharram»). Mais l'importance des pertes humaines, en particulier la mort du général Hossein Hamadani, commandant en chef des Pasdarans en Syrie, a provoqué, à la fin de l'année dernière, un débat au sein du pouvoir iranien sur l'opportunité de maintenir un engagement militaire direct. Un débat tranché par le guide suprême, Ali Khamenei, qui a décidé le renforcement de la présence iranienne. Collaboration stratégique Les Etats-Unis et l'Inde intensifient leur collaboration navale visant la Chine dans l'océan Indien et l'océan Pacifique. C'est ce qu'ont déclaré il y a quelques jours des responsables militaires des deux pays. Cela marque une nouvelle étape importante dans les efforts américains pour faire de l'Inde un Etat «de première ligne» dans ses préparatifs de guerre contre la Chine et ses efforts pour l'encercler stratégiquement ? ce que Washington qualifie par euphémisme de «pivot vers l'Asie». Les leçons d'un scrutin Le premier tour des élections municipales au Liban, qui s'est tenu le 8 mai, à Beyrouth et dans la Békaa, a été marqué par une forte abstention des électeurs. Les résultats partiels ne montrent pas de surprises, notamment à Beyrouth, où la liste soutenue par l'ancien Premier ministre et chef de file des sunnites, Saad Hariri, et par ses alliés chrétiens est donnée gagnante. Mais les principaux partis chrétiens coalisés (mouvement aouniste et Forces libanaises) n'obtiennent qu'environ 40 % des suffrages à Zahlé, importante ville de la Békaa. De même, malgré ses succès électoraux à Baâalbek et Brital, l'hégémonie du Hezbollah est écornée. Lors des élections précédentes, nul n'avait osé constituer des listes contre la grande formation chiite. Mais cette fois, les effets de son engagement en Syrie, avec les pertes subies sur le terrain, ont incité les familles et les clans chiites locaux à prendre en partie leurs distances avec le parti d'Hassan Nasrallah. Mouvements inquiétants Plusieurs anciens commandants des Shebab actuellement regroupés dans la région somalienne de Jubaland, au sud du pays, feraient mouvement vers Mogadiscio et la frontière kenyane. Ces éléments auraient prêté allégeance à l'Etat islamique et se prépareraient à mener des opérations terroristes.
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Posté Le : 18/05/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : La Nouvelle République
Source : www.lnr-dz.com