Algérie

Près de 700 milliards de centimes de créances d'électricité et de gaz impayés



La Direction de distribution de l'électricité et du gaz de la wilaya de Béjaïa fait face à un sérieux problème de créances impayés.Dans un communiqué rendu public, la société de distribution de Béjaïa, SDE, fait état d'un montant global de créances impayées de près de 700 milliards de centimes.
La crise sanitaire qui a traversé le pays, ces derniers mois, a laissé beaucoup de séquelles, impactant lourdement la situation financière de la SDE avec des dettes colossales non honorées par ses clients, toutes catégories confondues, alerte l'entreprise.
Les «mauvais payeurs» en tête de liste sont les clients ordinaires (les ménages), avec 415 milliards de centimes contre 230 milliards de centimes enregistrés à la même période de l'année précédente, soit un taux d'évolution de 80%, suivis par les administrations avec 148 milliards de centimes, les clients relevant du secteur économique avec 115 milliards de centimes. Quant au reste des crédits, celui-ci est relatif aux travaux de réalisation de l'énergie électrique et gazière, souligne la SDE.
La société regrette que tous les efforts consentis en matière de diversification des modes de paiement mis à la disposition de ses clients, comme le paiement dans les bureaux de poste, et au niveau de ses 10 agences commerciales à travers le territoire de la wilaya, en espèces, par chèques ou par carte C.I.B à l'aide des TPE, restent sans impact puisque les redevances demeurent toujours élevées.
Le communiqué note que ce problème constitue une entrave majeure pour la concrétisation des investissements de la SDE liés essentiellement à l'amélioration de la qualité de ses services. «Ces investissements pèsent lourdement sur la situation financière de notre société puisqu'elle a dépensé pendant ces cinq dernières années, plus de 570 milliards de centimes pour satisfaire la demande en énergies électrique et gazière qui est en croissance permanente. Nous lançons un appel à tous nos abonnés afin de choisir le mode de paiement qui leur convient pour s'acquitter de leurs dettes, dans les délais impartis, ce qui permettra le bon fonctionnement de notre société».
A. Kersani
Alors que la wilaya figure parmi les régions les plus touchées par le Covid-19
Le P/APW a révélé que la cellule de crise n'a pas tenu de réunion depuis un mois
Le président de l'APW de Béjaïa, Mehenni Haddadou, a jeté à travers les ondes de la Radio locale un pavé dans la mare, ce mardi.
Dans son intervention, il a révélé que la cellule de crise de la Wilaya, mise en place pour gérer la pandémie, n'a pas tenu de «réunion depuis un mois» à Béjaïa. «La cellule de crise présidée par le wali regroupant l'exécutif de wilaya, le maire de Béjaïa, le P/APW et les services de sécurité ne s'est pas réunie depuis un mois. Il est vrai que le wali a pris une semaine de congé, mais la cellule de crise aurait pu provoquer une réunion à son retour, sachant qu'au même moment, la wilaya occupait les premières marches des wilayas les plus touchées par la crise sanitaire, comme le montrent clairement les statistiques données quotidiennement par la commission nationale chargée de la gestion du Covid-19.» Le P/APW a aussi dénoncé dans son intervention ce qu'il a ouvertement qualifié «de deux poids deux mesures dans la verbalisation des commerçants n'ayant pas respecté le protocole sanitaire. Certains commerces sont verbalisés alors que d'autres pour les mêmes infractions ne sont pas inquiétés», a regretté en substance Mehenni Haddadou.
A. K.
Rassemblement des travailleurs du pré-emploi de la Das devant le siège de la Wilaya
Les travailleurs du pré-emploi recrutés dans le cadre de la prime d'insertion du dispositif (Pid) et le dispositif de l'activité de l'insertion sociale (DAIS) ont tenu, hier dans la matinée, un regroupement de protestation devant le siège de la Wilaya.
À travers ce rassemblement , les protestataires ont demandé «le renouvellement de leurs contrats, l'intégration des travailleurs remplissant les conditions et l'abrogation de la limite d'âge à 35 ans». Ils réclameront aussi «une permanisation des contractuels répondant aux conditions». «Bon nombre de travailleurs recrutés dans le cadre du pré-emploi et qui totalisent plusieurs années de travail se retrouvent dehors, car ils ont 35 ans», regrette l'un des protestataires exigeant «la suppression» de cette loi.
«Certains ont signé des contrats de travail de 2 ans avec la Direction de l'action sociale (Das) pour les pré-emplois dans le cadre du DAIS et 6 ans pour le Pid. Chacun des travailleurs totalise plus de 6 années d'exercice et voilà qu'on nous refuse de reconduire nos contrats», a déclaré à la presse un membre du collectif des travailleurs, tout en précisant qu'il s'agit de recrutements effectués par la Das et non par l'Anem avant de les affecter à travers les services des administrations locales.
Il convient de signaler qu'une délégation a été reçue par le chef de cabinet du wali qui a promis de «transmettre leurs doléances aux autorités concernées».
A. K.
Intempéries
Plusieurs quartiers inondés dans la Basse-ville
Les premières pluies qui sont tombées sur la wilaya de Béjaïa, dans la nuit de lundi à mardi, ont une nouvelle fois mis à nu les carences des systèmes d'évacuation des eaux pluviales au niveau de la ville.
Comme chaque année, et à la même période, l'absence de curage des caniveaux a inévitablement provoqué des inondations sur certains axes routiers, devenus de véritables oueds. Les trombes d'eau déferlant de la Haute-ville et charriant divers détritus ont rapidement obstrué les collecteurs d'eaux de pluie des cités se trouvant dans la partie basse de la ville. Certains endroits, à l'instar de la cité Tobbal, ont été inondés.
La situation n'est pas meilleure du côté de Nacéria et Aâmriw où les mêmes images de désolation sont signalées.
Une situation qui renseigne sur la politique «d'abandon» de la ville par les pouvoirs publics, se plaignent certains habitants touchés par les inondations.
«Les autorités concernées n'ont toujours pas tiré les leçons avec, à chaque fois, le même lot de désagréments et de dégâts pour les habitants et les commerçants», ont dénoncé les citoyens.
A. K.


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