Algérie

Près de 600 projets



Près de 600 projets
A l'occasion d'une journée d'information, hier, à l'hôtel El Aurassi, sur les instruments d'accompagnement économique et technique de l'investissement dans l'aquaculture, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid-Ahmed Ferroukhi, a rappelé que l'objectif de ce programme est de renforcer la production nationale avec 100.000 tonnes et de créer 30.000 postes d'emploi. « Le potentiel de consommation est de 200.000 tonnes, alors que l'offre est de 150.000 tonnes, dont une partie est importée. C'est ce qui explique la hausse des prix »,souligne-t-il, en reconnaissant que le marché du poisson est « déséquilibré ». L'aquaculture a, selon lui, un grand rôle à jouer pour équilibrer le marché. D'où le souci des pouvoirs publics d'inciter les investisseurs à aller vers ce créneau. Une incitation qui coûtera, du début jusqu'à la fin de ce programme, 90 milliards de dinars. Le ministre a précisé, par ailleurs, que le dernier des 100 projets mis en branle devra être lancé au plus tard en 2017 pour qu'il puisse entrer en production en 2019. « Il faudra 16 mois au minimum pour que les poissons entrent dans le processus d'exploitation et de production. Durant ce laps de temps, les outils de production doivent être assurés, car une défaillance pourrait compromettre tout le projet. C'est ce qui a conduit à la signature d'une convention entre la SAA et la Chambre algérienne de la pêche et d'aquaculture pour assurer les investissements, les équipements ainsi que les outils de production », a indiqué le ministre. Une première, d'après le président de la Capa, Mejdoub Ben Ali. C'est la première fois, en effet, que les assurances s'impliquent autant dans le secteur. Le PDG de la SAA a assuré, pour sa part, que toutes les conditions ont été réunies pour mettre en place un système d'assurance qui mettra l'investisseur à l'abri des risques. Pour protéger également les PME-PMI versées dans le secteur, une convention a été signée aussi entre la Capa et le Fonds de garantie aux petites et moyennes entreprises (FGAR) ainsi qu'une autre convention entre le ministère et la Badr relative à la bonification des taux d'intérêt pour les crédits d'exploitation. Une mesure inscrite dans la loi de finances 2014. Des avantages fiscaux et para-fiscaux sont également établis en faveur des investisseurs, ainsi que des facilités administratives. Le traitement des dossiers ne dépasse pas les trois mois et un guichet unique est implanté au niveau de chaque Chambre afin que les investisseurs soient accompagnés dans la formulation, le montage, la réalisation et la mise en exploitation. Les projets, en outre, seront validés au niveau local sans passer par le feu vert de la tutelle. « Il faut savoir, toutefois, que l'Etat ne fait qu'inciter les investisseurs. L'investissement principal est à la charge de l'investisseur. Nous sommes dans la logique économique et non subventionnée », précise le ministre, en soulignant que ces mesures incitatives sont le résultat d'un diagnostic des investissements effectués dans le secteur ces dernières années et sont une réponse aux fragilités exprimées par les investisseurs. Parmi ces fragilités, la formation. Les investisseurs, en effet, se plaignent du manque de formation pour booster leurs activités. En réponse à cela, les pouvoirs publics ont mis en place un mécanisme de formation à la carte avec le concours de la formation et de l'enseignement professionnels de même que le secteur espère la collaboration du ministère du Commerce pour la mise en place d'un système de commercialisation moderne pour les produits de l'aquaculture.Farida BelkhiriPourquoi la sardine est chère 'Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid-Ahmed Ferroukhi, a expliqué, hier, à El Aurassi, en marge la journée d'information sur l'aquaculture, que la hausse des prix de la sardine est due à une baisse de la production. « Au mois de mars, la sardine est en mode de reproduction et ne peut donc être pêchée en grande quantité », explique-t-il.




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