Près de 600 000 candidats passent le BEM

La session de juin 2014 est marquée, selon les chiffres communiqués par le ministère de tutelle, par une baisse du nombre de candidats de 11 730 par rapport à celle de l'année dernière qui en comptait 603 239.Le ministère de l'Education nationale a indiqué que près de 600 000 candidats se présenteront aujourd'hui à l'examen du BEM à travers l'ensemble du territoire, dont 7104 candidats libres. La session de juin 2014 est marquée, selon les chiffres communiqués par le ministère de tutelle, par une baisse du nombre de candidats de 11 730 par rapport à celle de l'année dernière qui en comptait 603 239. Le nombre de filles(301 955) dépasse celui des garçons (289 554).Pour cette session, 2832 candidats sont issus des écoles privées, 4987 viennent de centres de rééducation, en sus de 180 personnes aux besoins spécifiques, ajoute la même source. 99 817 enseignants sont mobilisés pour la surveillance des 2226 centres d'examen, alors que 35 000 autres se chargeront de la correction des copies. La mission d'observation du bon déroulement des épreuves du BEM est, quant à elle, confiée à 2269 encadreurs. Les critères d'admission à l'enseignement secondaire sont l'obtention d'une moyenne égale ou supérieure à 10/20, sur la base de la moyenne obtenue à l'examen national et de l'évaluation continue de l'année. Les résultats du BEM seront connus le 30 juin prochain.Pour rappel, en 2013, le taux de réussite national à cet examen était de 48%. Du côté des parents, des préoccupations sont exprimées concernant la surcharge des journées en matière d'épreuves. L'Organisation nationale des parents d'élèves et l'Association nationale des parents d'élèves dénoncent le fait que pour la première journée de l'examen, quatre matières sont au menu : «Les élèves risquent d'être pénalisés par cette surcharge.»Pour cette première journée, les élèves vont concourir en langue arabe, en physique, en sciences islamiques et en éducation civique. «Trop de matières», estime Khaled Ahmed, qui craint que les enfants soient déstabilisés s'ils éprouvent des difficultés dans l'une des épreuves de la matinée. M. Benzina, de l'Organisation nationale des parents d'élèves, appelle le ministère à rééquilibrer l'emploi du temps de cet examen.L'absence de cantines scolaires et l'éloignement des centres d'examen sont également soulignés par ces deux associations, qui estiment qu'«il est temps que le ministère s'attaque à ces difficultés qui pénalisent les élèves de l'intérieur du pays».