Près de 60% des donneurs de sang sont des donneurs réguliers à Constantine

Pas moins de 59% des donneurs de sang, dans la wilaya de Constantine, sont des "donneurs réguliers", a indiqué mardi le Dr Lynda Boubguira, médecin-chef du Centre de transfusion du sang (CTS) au centre hospitalo-universitaire Ibn Badis.Elle a précisé, dans un entretien à l'APS en marge du lancement d'une campagne de collecte initiée par la sûreté de wilaya avec la collaboration du CTS, à l'occasion de la célébration de la journée magrébine du don de sang, que ce résultat est le "fruit des campagnes de sensibilisation menées sans discontinuer dans les structures de santé, les mosquées et les places publiques".Le taux des donneurs de sang permanents est passé de 50 % du total des donneurs, en 2011, à 59 % à la fin de l'année 2013, a-t-elle indiqué lors de cette campagne qui ciblera jusqu'au 6 du mois en cours plusieurs structures de la sûreté comme le centre médico-social, l'école de police, le siège de la 15ème unité républicaine de sécurité (URS) d'Ali Mendjeli et les sûretés de daïras d'Ibn Ziad, d'Ain Abid, d'El Khroub et de Hamma-Bouziane.Elle a souligné que la fidélisation des donneurs constitue la "principale fierté" de ses services, ajoutant que la wilaya de Constantine a atteint de surcroit "l'autosuffisance" en matière de produits sanguins. Elle a rappelé, à ce propos, que près de 40.000 poches de sang ont été collectées dans cette wilaya, en 2013, contre 36.000 en 2010 et 34.000 en 2009.La campagne initiée par les services de police vise à couvrir les besoins des établissements de santé en prévision de la saison estivale où la demande sur le sang s'accroît, ont indiqué de leur côté les responsables de la sûreté de wilaya qui ont estimé que cette action humanitaire est le meilleur reflet de la solidarité nationale.Les responsables du CTS ont appelé les autres institutions publiques à "suivre l'exemple de la sûreté de wilaya afin d'encourager les citoyens à se diriger vers les centres de don de sang pour contribuer à sauver des vies humaines".