PRÈS DE 500 ENTREPRISES ETRANGÈRES AU SALON INTERNATIONAL DU BÂTIMENT

Le Salon international du bâtiment et des matériaux de construction et de travaux publics, prévu du 3 au 7 mai 2012, à Alger, connaîtra la participation de 488 entreprises étrangères. Les projets publics inscrits au titre du programme quinquennal 2010-2014, font courir grand monde.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - C'est le directeur de la promotion et de la coopération de la Société algérienne des foires et des exportations (Safex), M. Slimani qui l'affirme : «Jamais dans l'histoire de l'Algérie indépendante un salon n'a connu une participation étrangère que celle attendue pour la 15e édition de Batimatec.» Ce dernier qui s'exprimait hier, à l'occasion d'une conférence de presse, à Alger, a fait savoir qu'en plus des 544 entreprises algériennes spécialisées dans le bâtiment, les matériaux de construction et les travaux publics, pas moins de 488 entreprises étrangères issues de 23 pays, seront présentes, lors de cet évènement qui se tiendra du 3 au 7 mai prochain, au Palais des expositions des Pins-Maritimes, à Alger. Elles sont principalement issues d'Europe, d'Asie, du Moyen-Orient et du Maghreb. Les pays qui participeront en force sont la Turquie avec 131 entreprises, l'Italie avec 78 entreprises, la France avec 59 entreprises et la Chine avec 57 entreprises. Le plan de réaménagement d'Alger, ainsi que les 2 500 000 logements inscrits au titre du programme quinquennal 2010-2014 et autres projets publics de grande envergure sont pour beaucoup dans cette participation record. Les marchés publics font ainsi courir grand monde à la capitale algérienne et M. Slimani ne le cache pas. Pour lui, l'Algérie dispose d'une bonne assise financière et cela encourage les entreprises étrangères à venir «vendre, transférer des technologies et décrocher des marchés».
Quand l'écologie s'invite au Salon
L'une des nouveautés de ce Salon auquel toute la surface de la Safex y a été consacrée (44 000 m2), est l'aspect écologique. Plusieurs conférences sont programmées et seront animées par des experts internationaux pour débattre de la nécessité d'aller vers une logique de développement durable dans les secteurs du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics. «L'éco-construction n'est plus un effet de mode mais une nécessité, compte tenu des grands projets qu'envisage l'Algérie à réaliser », dira de son côté M. Sititi qui fera également savoir qu'un projet de création d'un centre de promotion de l'éco-construction qui réunira plusieurs partenaires, sera soumis à débat.