Algérie

Près de 200 zones d'ombre recensées à Constantine



Près de 200 zones d'ombre ont été recensées par les services de la wilaya de Constantine à travers les territoires de ses douze communes. C'est ce qu'a indiqué dans son exposé le directeur de l'administration locale (DAL) lors d'une réunion du conseil de wilaya tenue jeudi 1er octobre au siège de cette dernière, dédiée entre autres au plan d'action réservé à ces sites reculés de la wilaya qui souffrent de l'absence des moindres commodités et d'aménagements à même de soulager un tant soit peu les supplices subis par leurs habitants. La réunion présidée par le wali Ahmed Saci Abdelhafid, à laquelle ont pris part les chefs de daïra, les P/APC et les membres de l'exécutif, s'est également penchée sur les opérations inscrites au profit des habitants de ces zones entre projets sectoriels de développement (PSD), projets communaux (PCD) et autres opérations financées par le fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales. Selon le communiqué publié sur la page facebook de la wilaya de Constantine, sur les 452 opérations ayant été inscrites au profit de ces 200 zones jusqu'à fin décembre 2021, 67 seulement sont en cours de réalisation à travers les différentes communes. Il s'agit notamment d'opérations de viabilisation des réseaux d'assainissement de certains sites, de réfection des routes, d'électrification et de raccordement aux réseaux de distribution d'eau potable.L'autre volet débattu lors de ce conseil de wilaya concerne le secteur de la jeunesse et des sports et plus particulièrement les projets en souffrance qui ont fait l'objet de plusieurs visites d'inspection du premier responsable de la wilaya, notamment à la nouvelle circonscription administrative Ali-Mendjeli. Un compte rendu sur l'état d'avancement des différents chantiers, l'exécution des directives données par le wali lors de ses sorties sur le terrain et les problèmes administratifs et techniques soulevés par les exécutants des projets était à l'ordre du jour du conseil de wilaya. Aussi, le dossier des mosquées et lieux de culte fermés depuis plus de cinq ans pour travaux de réhabilitation inscrits dans le cadre de l'événement "Constantine, capitale de la culture arabe" en 2015 a été ouvert lors de cette réunion, qui n'a fait que constater la gabegie qui a prévalu dans la gestion de ce volet, au grand dam des fidèles, privés des années durant des espaces mythiques de la ville de Constantine.
Kamel Ghimouze


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