En l'espace d'une année, le port de Djendjen qui dispose d'immenses terre-pleins s'est accaparé plus de 90% du trafic de véhicules arrivant en Algérie. Ce regain d'activité du port, qui réceptionnait déjà d'autres produits comme les céréales et d'autres marchandises en vrac, est salutaire pour l'entreprise portuaire qui est astreinte à rembourser un crédit de 30 millions de dollars octroyé il y a quelques années par la banque africaine de développement (BAD) pour l'achat d'équipements, notamment des remorqueurs et des grues. Cette hausse du trafic se répercute positivement sur la trésorerie de l'entreprise qui a créé un millier d'emplois temporaires. Néanmoins, le remboursement du crédit avait été un véritable frein pour son développement, ce qui avait même poussé le PDG à le qualifier, il y a quelques années, de «bébé à qui on demande d'allaiter sa mère».
Si pour l'entreprise portuaire de Djendjen, les choses semblent s'arranger, il n'en est pas de même pour Dubaï Port World (DPW), à qui incombe la gestion du terminal à containeurs. Un terminal qui demeure désespérément vide et qui attend le lancement des activités. Ces dernières sont tributaires de la réalisation de travaux de sécurisation du port. D'autre part, il est attendu l'exploitation de l'infrastructure existante avec des grues mobiles en attendant la réalisation du terminal à containeurs prévu dans le programme de développement du port par les pouvoirs publics. C'est seulement après cette réalisation que le gros de l'investissement de DPW pourrait se traduire sur le terrain par un montant qui dépasserait les 300 millions de dollars.                                       Â
Â
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 01/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Fodil S.
Source : www.elwatan.com