Algérie - Revue de Presse

Près de 2.000 travailleurs de la SOMIZ demandent leur titularisation


Près de 2.000 travailleurs contractuels de la Société de la maintenance industrielle d'Arzew (SOMIZ), filiale du groupe Sonatrach, menacent de recourir, dès cette semaine, aux moyens «légaux» de contestation pour faire valoir leurs revendications, notamment celle relative à leur intégration. Une démarche qui s'impose aujourd'hui, comme «ultime recours», après avoir consommer, disent-ils, toutes les voies du dialogues avec l'administration. La SOMIZ compte, note-t-on, un effectif global de 2.041 employés, dont pas moins de 1.900 travailleurs contractuels. Ces derniers, composés d'ouvriers, de techniciens supérieurs et d'ingénieurs exigent désormais «la fin du statut précaire de leurs emplois». La revendication principale des contestataires est donc de bénéficier de contrats à durée indéterminée (CDI), en mettant en avant l'argument de leur ancienneté au sein de la société publique. Une ancienneté qui varie entre 8 et 18 années. «Il est insensé qu'un contrat de travail de 3 mois soit reconduit indéfiniment. Certains d'entre nous sont même sortis en retraite après avoir passé toute leur carrière professionnelle au sein de la société en tant que contractuels. C'est une forme de discrimination intolérable quand on sait que d'autres employés privilégiés sont «permanisés» dès la première année de leur recrutement. C'est aussi un moyen, à peine voilé, d'exploitation des hommes en les confinant dans des statuts précaires qui n'ouvrent aucun horizon», déplorent-ils. Et d'ajouter : « on renouvelle nos contrats, en nous obligeant à signer à blanc des avenants à nos contrats de travail initiaux ». Des pratiques que nous continuons à dénoncer énergiquement, notamment auprès de l'inspection du Travail et l'Union générale de Travailleurs algériens (UGTA) que nous avons déjà avisés». Les travailleurs de la SOMIZ sont dispatchés sur plusieurs sites pétrochimiques à Arzew, dont GNL1, GNL2, GP1, GP2 et le siège de la direction de Sonatrach Aval. Ils demandent désormais leur intégration en tant que travailleurs permanents soit au sein de la SOMIZ, soit au sein de Sonatrach. Pour faire entendre leur voix, ils n'excluent pas d'observer, durant la semaine en cours, des mouvements de protestations.


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