Algérie

près de 15 millions de dollars pour 137 expatriés en une année



L'absence de personnel spécialisé et hautement qualifié pour l'exploitation du complexe d'Arzew est, en effet, un handicap majeur, a indiqué un administrateur de la holding RCH, rencontré à  Alger.
«Pour satisfaire aux conditions nécessaires aux phases de commissioning et de production ainsi qu'aux dispositions du contrat conclu avec notre partenaire allemand UHDE en matière de mise à  disposition de personnel qualifié et expérimenté, nous avons entrepris des actions pour honorer nos engagements».
A ce titre, explique notre source, Sorfert a entamé depuis deux ans (février 2010) un processus de présélection à  l'échelle nationale qui n'aura finalement abouti qu'en partie. Pour y faire face, un appel d'offres national et international a été lancé en mai 2011 à  l'issue duquel ont été retenus deux soumissionnaires français pour la phase commerciale. Et, conformément aux dispositions du contrat Engineering et Procurement (EP) qu'il a signé avec Sorfert, l'allemand UHDE a été saisi pour faire une offre. Celle-ci ne pouvait àªtre acceptée vu les 45 000 euros/mois qu'il a demandé pour chaque spécialiste expatrié. Indisponibilité sur le marché algérien de personnel d'une telle catégorie, d'un côté et cherté des barèmes proposés par UHDE de l'autre, Sorfert n'avait d'autre choix que de recourir aux clauses de l'accord d'association conclu entre les partenaires de Sorfert. Elle a, de ce fait, sollicité l'intervention du groupe OCI avec lequel a été signée une convention de mise à  disposition de ce personnel pour les besoins des phases de mise en service et exploitation, et ce, sans aucune marge bénéficiaire pour une durée d'une année, a renchéri la même source.  A son tour, OCI a sous-traité avec une société indienne en concluant un contrat dont le coût varie entre 9 000 et 13 000 dollars/spécialiste. Au total, la mise à  disposition par la société indienne des 137 spécialistes dont a besoin Sorfert devrait coûter plus de 14,6 millions d'euros. L'administrateur tient, en outre, à  souligner que la compétence nationale a également été incluse dans le processus de recrutement de Sorfert pour les phases mises en service et exploitation.
Il en est ainsi des 14 spécialistes nationaux, dont deux mobilisés à  partir du Qatar et affectés aux lignes d'ammoniac. 80 % du personnel de la maintenance sont algériens. Idem pour la direction technique qui sera à  100% entre les mains de nationaux. Notre source ajoutera : «A fin décembre 2011, 236 recrues ingénieurs et techniciens ont été formés dans de prestigieux instituts nationaux, à  l'étranger (en Egypte et en Europe) ainsi que dans les complexes Sonatrach et sur site pour les phases pré démarrage et démarrage ».                                      


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