Algérie

Près de 1 000 hectares d'oléastres proposés au greffage


Un plaidoyer pour «les métiers verts» a été lancé mercredi dernier à partir de Guelma dès l'entame des travaux qui ont réuni deux experts du BIT (Bureau international du travail) avec les représentants des secteurs susceptibles de fournir et de générer de l'emploi à Guelma, entre autres, les directions de l'emploi, de l'agriculture, l'université 8 Mai 1945, l'Ansej, la CNAC, sous la présidence du wali.Un plaidoyer qui annonce le lancement du projet Tawdif 2, après celui de Tawdif 1, préconisant d'emblée une promotion pour la création de métiers verts dont l'issue serait de mettre à contribution des compétences pour maîtriser, prévenir, voire corriger les effets néfastes du monde actuel sur l'environnement. Ainsi, c'est à l'initiative de la direction des forêts de la wilaya qu'un éventail de métiers verts a été présenté à l'assistance et aux deux experts (un Malgache et un Algérien), tels le greffage d'oléastres, la gestion des forêts récréatives, les plantations fruitières en milieu forestier, et surtout la création de micro-entreprises dans le cosmétique et la para-pharmaceutique auxfins d'exploiter les ressources naturelles, telles les plantes aromatiques et médicinales.
Un projet ambitieux, mais?
Un ambitieux projet de greffage d'oléastres (oliviers sauvages) a été, en effet, proposé par la direction des forêts de la wilaya aux experts du BIT. Plus précisément 997,85 hectares d'oléastres, répartis dans la wilaya sont susceptibles d'apporter une plus-value non négligeable à celui qui voudra s'y intéresser.
Il s'agit en effet d'une préparation des périmètres de mise en valeur du greffage d'oléastres sur un domaine forestier national, dont l'intégration se fera uniquement par arrêté du wali. «Nous ne disposons pas de personnes qualifiées pour la taille (élagage) et pour le greffage. C'est un gros problème auquel nous sommes confrontés aujourd'hui», ont précisé plusieurs intervenants. «C'est une excellente réflexion que de proposer le greffage d'oléastres ici à Guelma. Nous préconisons des greffons de variétés, telles la blanquette et la rougette, mieux adaptées à la région», concluent-ils.
Ainsi, les élagueurs et les greffeurs sont rares et très recherchés de nos jours. Une situation similaire que la wilaya avait vécue, entre 2000 et 2001, où il était question de mettre en application un programme de greffage d'oléastres sur plus de 33 000 hectares.
Aujourd'hui occulté par les autorités locales, car, faudrait-il le souligner, l'échec avait, rappelons-nous, fait couler beaucoup d'encre et probablement englouti des sommes importantes. «Ce qui me choque dans toute cette histoire de greffage d'oléastres, c'est que les agriculteurs, et encore moins les responsables des secteurs des forêts et de l'agriculture, ont pratiquement abandonné notre olivier ancestral et aujourd'hui ils parlent d'oléastre. Une aberration technique, voilà tout», dira un intervenant.
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