Algérie

Préparation et supervision de l'élection présidentielle



Préparation et supervision de l'élection présidentielle
La revendication formulée par les partis politiques de l'opposition concernant l'installation d'une "commission indépendante" pour la surveillance du scrutin présidentiel du 17 avril prochain n'aurait "aucun sens" aux yeux du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. "Je ne connais aucune signification ou sens de cette commission", a expliqué, hier sur les ondes de la radio Chaîne III, Mohamed Talbi, directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère, rejetant, du coup, la demande formulée par nombre de partis politiques. En fait, M. Talbi n'a fait que réitérer le refus catégorique déjà exprimé par le ministre Tayeb Belaïz. L'objectif recherché par ces partis politiques étant de garantir une élection "honnête et transparente", M. Talbi a souligné que la Commission nationale de supervision des élections (CNSEL), constituée exclusivement de magistrats de "haut rang", au nombre de 362, que vient d'installer le chef de l'Etat, est la seule instance habilitée à veiller sur le "bon déroulement" du scrutin et le respect des dispositions de la loi électorale. Cependant, explique-t-il, la loi électorale prévoit que les candidats et les partis politiques qui participeront à cette échéance, auront toute la latitude de surveiller le scrutin à travers notamment leur représentation au niveau des bureaux de vote et leur consultation de tous les PV de dépouillements. Ceci, ajoute M. Talbi, tout comme ils peuvent également remettre en cause la liste d'encadrement des bureaux de vote. Aussi, M. Talbi révélera que la campagne électorale débutera le 23 mars prochain pour prendre fin le 15 avril à minuit.Installée lundi dernier par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, la commission nationale de préparation de l'élection présidentielle, qu'il présidera lui-même, se chargera de son côté, de "réunir toutes les conditions (...) pour assurer une élection équitable". "Le même traitement sera réservé par l'administration responsable du déroulement de l'élection présidentielle à l'ensemble des candidats pour garantir un scrutin transparent", s'est engagé à dire l'invité de la rédaction de la Chaîne III pour qui les deux dernières élections, législatives et locales, se dérouleront dans "une totale transparence". Ceci avant de souhaiter, son appréhension à peine dissimulée, voir "plus de transparence et plus de neutralité" au scrutin du 17 avril prochain... Qu'en est-il de la présence d'observateurs étrangers à l'occasion de cette élection ' "à l'heure actuelle, la question n'est pas encore tranchée", répondra-t-il, en expliquant qu'il s'agit d'une "question prise d'une manière souveraine par les hautes autorités du pays, bien que la loi ne prévoit aucune présence de ces observateurs". Par ailleurs, le représentant du département de Tayeb Belaïz a affirmé que "42" postulants à la candidature pour l'élection présidentielle avaient, depuis la convocation du corps électoral à ce jour (hier Ndlr), retiré les formulaires de candidature auprès du ministère. En attendant la révision "exceptionnelle" des listes électorales, le nombre d'électeurs s'élève, quant à lui, précise M. Talbi, à plus de 22 millions."À la date du 31 décembre dernier, ils étaient 22 460 604 électeurs inscrits sur les listes électorales et nous aurons un chiffre définitif après la révision exceptionnelle de ces listes", a-t-il détaillé.F ANomAdresse email




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