A l'heure où une grande majorité d'Algériens ne pense qu'au camping, aux randonnées, aux vacances en montagne et, évidemment, aux baignades, des femmes, par contre, sont amenées bon gré mal gré à travailler dans des fournils de boulangeries pour préparer des galettes traditionnelles faisant fi de la chaleur. Cela est notamment observé dans de nombreuses boulangeries d'Ali Mendjeli (Constantine) où ces femmes, troquant la chaleur étouffante de l'été de 2023 contre celle, non moins suffocante, des boulangeries et de leurs fours, gagnent leur «croûte» en se faisant embaucher par des fourniers professionnels pour confectionner toutes sortes de galettes traditionnelles, très demandées par les consommateurs. Elles y fabriquent, durant de nombreuses heures de la journée, du Matlou, de la Kesra (galette mince sans levain), du Raghsiss (autre type de pain rond avec un soupçon de matière grasse) et de la Harchaïa (ou Raghda, une galette d'orge), sans avoir l'air de se soucier de la température asphyxiante causée par les fours du boulanger. n
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Posté Le : 20/08/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : La Nouvelle République
Source : www.lnr-dz.com