Algérie

«Prenez le pouvoir!»



C'est un véritable appel à un coup d'Etat qu'a lancé, hier, le président russe Vladimir Poutine. Le président russe semble déterminé à poursuivre son offensive et obtenir un changement de régime en Ukraine. Peu auparavant, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait appelé à une reddition.Après s'être dit prêt à envoyer une délégation pour des pourparlers avec l'Ukraine dans la capitale bélarusse, Minsk, le président russe a demandé à l'armée ukrainienne de prendre le pouvoir. Dans une intervention télévisée, Vladimir Poutine a appelé, hier, les militaires ukrainiens à «prendre le pouvoir» à Kiev en renversant le président Volodymyr Zelensky et son entourage, qu'il a qualifiés de «néonazis» et de «drogués».
Des déclarations agressives. «Prenez le pouvoir entre vos mains. Il me semble qu'il sera plus facile de négocier entre vous et moi», a lancé Vladimir Poutine à l'armée ukrainienne dans une intervention retransmise à la télévision russe. «Je m'adresse aux militaires ukrainiens: ne permettez pas aux néonazis [...] d'utiliser vos femmes, enfants et vieillards comme un bouclier humain», a poursuivi Vladimir Poutine. En somme, une réponse aux accusations de Kiev qui a comparé les agissements de la Russie à ceux de «l'Allemagne nazie» pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans la foulée, le chef du Kremlin a affirmé ne pas combattre en Ukraine des unités de l'armée, mais des formations nationalistes qui se comportent ´´comme des terroristes´´ utilisant des civils ´´comme des boucliers humains».
Des «troupes» qu'il a tenues pour responsables «de l'effusion de sang dans le Donbass». Selon lui, les Ukrainiens déploient des armes lourdes dans le centre des grandes villes dans le but de provoquer des représailles dans les quartiers résidentiels. Il a accusé ces groupes de se cacher «sur recommandation de conseils militaires étrangers» dans les zones résidentielles, afin d'accuser ensuite la Russie de provoquer des pertes civiles. Vladimir Poutine a également qualifié le président ukrainien Volodymyr Zelensky et ses ministres de «clique de toxicomanes et de néonazis, qui s'est installée à Kiev et a pris en otage tout le peuple ukrainien». Des accusations en référence à celles lancées par les adversaires de détracteurs de Volodymyr Zelensky lors de la présidentielle de 2019, à laquelle il avait été confortablement élu.
Depuis 2014, Moscou qualifie les autorités ukrainiennes de «néonazis» ou de «junte», et le déclenchement de la guerre dans l'Est russophone de l'Ukraine entre séparatistes et forces de Kiev.


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