Prenez, donc, le calumet de la paix!

Après la «promenade» dans le désert nigérien, les Fennecs sont de retour au bercail, après avoir effectué une sortie de routine, face à des Nigériens remontés avec de l'air pollué, afin d'arriver à freiner les Verts, comme ils l'avaient fait en 1982, face aux camarades d'Ali Fergani, alors capitaine de l'EN qui était à ce moment-là sur une série d'invincibilité! Lors du match de mardi dernier, la Fenifoot (Fédération nigérienne de football) a cru bon d'afficher un spot où il était transcrit en grands caractères, pour gonfler la volonté des joueurs, «C'est possible!». Encore fallait-il pour ces joueurs que la condition physique fût au rendez-vous! Mais les coéquipiers de Ramiz-Larbi Zerrouki et Med Amine Amoura, les buteurs du jour, Riyad Mahrez, Aïssa Mandi, Ismaïl Bennacer et Baghdad Bounedjah, montreront aux fans présents au stade de Niamey, que les champions d'Afrique ne se déplacent jamais pour faire du tourisme! Jean-Michel Cavalli, le coach des locaux, aura joué toutes les fausses cartes qu'il avait savamment montrées avant les deux matchs contre l'Algérie, qui a passé 10 buts à ces heureuses occasions! Non, monsieur Cavalli, le mea-culpa d'après match, ne nous fera jamais oublier votre hypocrite et assassine «tactique» pour vaincre les Algériens! Vous avez attisé la haine de ceux qui ne prient Allah que pour demander la fin de la suprématie des Verts. Ici, nous allons ouvrir une parenthèse pour les mauvais oiseaux de mauvais augure, les porte-malheurs, les annonciateurs d'inexistantes catastrophes pour les crédules et autres amateurs de mauvaises nouvelles noires et sombres, qu'il est temps pour ces malheureux frustrés de fumer le calumet de la paix avec eux-mêmes, puisque depuis le temps qu'ils annoncent des échecs qui ne veulent pas montrer le bout du nez, ils ne voient rien venir! Alors, que ces messieurs maudissent le diable, et s'en remettent aux résultats positifs des Fennecs et leur patron, le «ministre du bonheur», ce fantastique Djamel Belmadi! Ainsi donc, le Français est revenu à de meilleurs sentiments après avoir reçu une raclée qui s'est soldée par l'encaissement, en 2 parties, de 10 buts contre un seul but orphelin comme tout! Nous n'allons pas nous amuser à reprendre le match du mardi et son cinglant 4-0, désormais entré dans l'histoire, mais qui aura une avance appréciable sur le futur goal-average, en cas d'égalité aux points, avec le Burkina Faso, présenté comme un épouvantail depuis le tirage au sort de la Coupe du monde! Cependant, depuis longtemps, nous écrirons très longtemps, le coach national ne se fait pas de gros soucis en pensant, en aparté, à l'arrivée de son équipe, en 2022 au... Qatar! Il doit avoir en tête l'effectif qui fera le voyage, avec, et peut- être, une ou deux pépites qu'il a déjà trouvées, ou en voie de l'être! C'est une des raisons qui font que la nervosité le gagne lorsque des «spécialistes» disent n'importe quoi sur les plateaux-TV! Ah! Evoquons avec fierté le tweet de Mahrez bien placé sous une photo de tous les joueurs, membres des staffs et dirigeants enlacés à la fin du match contre le Niger, en arabe et en anglais, disant clairement que cette équipe est plutôt une famille! Fort, très significatif, que ce message envoyé par Riyad, en direction de ceux qui veulent à tout prix voir une Equipe nationale déchirée en miettes et sans espoir de se redresser! Pour une fois, nous avons évité d'effectuer un tour d'horizon dans les chaînes TV afin de ne pas roter de désespoir, devant les c... balancées par les inévitables consultants qui continuent de prêcher dans le désert de «Gobi»! Nous aurions eu des réflexions du genre: «La faiblesse manifeste du jeune et inexpérimenté effectif nigérien, a facilité la tâche des Algériens!» Sans rappeler le piège et le bluff mis en place, par l'énigmatique Jean-Michel Cavalli, le fantasque entraîneur des «Orange-Vert et Blanc», qui a tout perdu depuis le filet pour immobiliser les Algériens au mirage d'une surprise qui verrait les Verts perdre le nord et courir dans tous les sens derrière une balle insaisissable, qu'auraient eu dans les pieds des jeunes Nigériens! Résultat des courses au coup de final: de pauvres hagards Nigériens, fatigués, las, abattus, éreintés, à bout de souffle et heureux de la fin du match pour rejoindre les vestiaires, reprendre vie pour passer une bonne nuit où les faux et diaboliques calculs de JM Cavalli, auraient été l'unique et insupportable cauchemar! L'épisode du Niger ami et frère terminé, le rideau est tombé, pour laisser place, à un autre scénario nommé Djibouti pour le match retour, en Egypte soeur! Amine.