Algérie

Prendre de court le politique



Prendre de court le politique
Franchement, serait-il naturel que les mouvements sociaux prolongés en émeutes prennent de court les partis politiques ' De court ' Certainement que oui, et cela est d'autant grave que les partis, par le biais de leurs élus et de leurs permanences locales, sont censés vivre en immersion au sein des populations.
Certainement que dans ces conditions, il ne faudrait pas trop se demander pourquoi ce n'est pas du champ politique qu'émerge toute décision nationale. Il en est de même pour le niveau local. Franchement, serait-il naturel que les mouvements sociaux prolongés en émeutes prennent de court les pouvoirs publics ' De court ' Certainement que oui, et cela est d'autant grave que les pouvoirs publics, par le biais de leurs démembrements locaux, sont censés être chargés des missions de service public et, donc, être constamment au contact des populations. Certainement que dans ces conditions, il ne faudrait pas trop se demander pourquoi ne règne pas tellement la confiance en les institutions, ou plutôt en l'administration. Si la décision de souveraineté nationale ne se prend ni dans le champ politique ni dans l'administration au plus près des populations, certainement que tout ce qui est important se passe dans les coulisses et que les décisions qui en découlent ne soient pas publiques et fassent l'objet de décrets impubliables. Il en serait ainsi des salaires des députés et il en serait ainsi des éventuelles augmentations des salaires d'une partie seulement des hauts fonctionnaires, entraînant ainsi des discriminations entre cadres supérieurs de l'Etat si cela venait à se réaliser.


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