Algérie

Premières journées pharmaceutiques de Bouira: La problèmatique du médicament en débat


Premières journées pharmaceutiques de Bouira: La problèmatique du médicament en débat
Le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine de Bouira a organisé ce mardi, en collaboration avec le centre universitaire Colonel- Akli-Mohand-Oulhadj, les premières journées pharmaceutiques sous le thème «Le médicament : qualité et bio-équivalence».

Cette rencontre qui a regroupé l’ensemble des pharmaciens exerçant au niveau de la wilaya de Bouira a été l’occasion pour le professeur M’hand Amarouche du centre universitaire d’annoncer la bonne nouvelle aux présents, à savoir la proposition faite au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour la réalisation, au niveau du pôle universitaire de Bouira, d’un institut des sciences médicales avec promotion de l’EPH Mohamed-Boudiaf en un CHU.

Ainsi, et avec cette confidence, le choix de l’auditorium du centre universitaire et l’opportunité de la collaboration avec le Snapo pour l’organisation de cette journée trouvent toute leur explication.

En outre, même le chef de cabinet qui a représenté le wali dans cette rencontre a apporté son grain à moudre avec un autre argumentaire pour le choix du lieu : la wilaya de Bouira a la chance d’avoir sur son territoire l’un des rares laboratoires naturels existant de par le monde ; le parc national du Djurdjura dont plusieurs espèces de plantes médicinales y fleurissent et n’attendent que leur exploitation à des fins médicales par les laboratoires pharmaceutiques.

Pour sa part, le président national du Snapo, M. Belambri a, lors de son intervention, rappelé l’objectif de cette journée dont les thèmes tournaient autour du médicament générique et la problématique du médicament en Algérie, en signalant surtout l’utilisation de la carte Chiffa et la politique nationale vis-à-vis du médicament qui vise à promouvoir le produit national et le médicament générique avec un objectif bien tracé ; celui d’inverser les chiffres actuels de la consommation du médicament en Algérie en ramenant la production locale du médicament à 70% et l’importation à 30%.

Cela étant, durant cette journée, les présents ont eu droit à plusieurs communications présentées par d’éminents professeurs et autres universitaires et responsables de laboratoires comme «La réglementation, qualité et problématique du médicament» présentée par Kamel Mansouri qui a fait un long exposé sur les différentes étapes que subit le médicament avant d’atterrir entre les mains de l’utilisateur, c’est-à-dire le patient.

Ainsi, et à ce sujet, le conférencier rappellera que si l’Algérie était épargnée par la contrefaçon, c’est grâce à cette réglementation rigoureuse qui oblige tout médicament fabriqué à subir les examens tant du côté documentation que du côté contrôle systématique qui se font au niveau du laboratoire nationale de contrôle des produits pharmaceutiques ou LNCPP.

Pour sa part, Mme Aïssa Lila a présenté une communication sous le thème : «Bio-équivalence : expérience algérienne» dans laquelle elle met en exergue les différentes étapes suivies dans la fabrication des médicaments génériques qui se doivent de répondre à trois critères : efficacité, qualité et sécurité.

D’autres thèmes ont été présentés dans l’après-midi sur «Le diabète : diagnostic et suivi biologique » par le Pr Belaïd Imessaoudène et «Dosage du peptide C» par le Pr Chikouche.

Signalons à la fin qu’en marge de cette journée, une exposition de produits pharmaceutiques fabriqués en Algérie a été organisée avec la participation également de certaines banques dont Société Générale qui vient d’ouvrir ses portes à Bouira.

Y. Y.
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