Algérie

PREMIÈRES JOURNEES NATIONALES DE LA CHANSON AURESSIENNE


PREMIÈRES JOURNEES NATIONALES DE LA CHANSON AURESSIENNE
Pour cette première édition, qui aura lieu du 20 au 25 avril prochain, les organisateurs misent sur l'aspect académique de la musique chaouie. L'un des objectifs de cette rencontre est de débattre des outils d'écriture et de protection de ce genre musical.Le festival de la chanson chaouie qui a vu le jour au début des années 1990, à l'initiative de l'association les Amis de l'art et de la culture, mais malgré son grand succès auprès du public, le rendez-vous consacré à la chanson chaouie n'a pas échappé à une délocalisation, qui s'est opérée sans explication aucune. Mais l'année 2014 commence bien, puisqu'un festival, sous l'appellation "Journées nationales de la chanson auressienne", sera organisé, du 20 au 24 avril prochain à Batna.Ces journées seront émaillées, outre les prestations musicales, par des ateliers durant lesquels des spécialistes et chercheurs (musicologues, anthropologues, artistes, professeurs de musique, poètes, hommes de lettres...) animeront conférences-débats afin de définir les outils et les moyens de promotion et de protection de ce patrimoine immatériel d'une importance inestimable.Lors d'un rencontre avec le directeur de la culture dans la wilaya de Batna, M. Bougandoura, il nous a fait savoir que le projet a été soumis à la tutelle, et que les services concernés ont donné l'aval et les moyens nécessaires (budget) pour le bon déroulement de cette manifestation. M. Bougandoura a tenu à préciser que cette édition est considérée comme "la première". "Si le côté spectacle est maintenu, car beaucoup de mélomanes et fans de la chanson chaouie le demandent, voire l'exigent, l'aspect académique aura la part du lion. Nous allons impliqués les spécialistes, les chercheurs, les artistes car nous sommes conscients que ce patrimoine nécessite une prise en charge, d'autant que des dangers (folklore, perdition, stagnation, etc.) guettent ce genre musical qui, avouons-le, possède sa spécificité", a-t-il soutenu. Par ailleurs, six wilayas sont invitées à cette rencontre (Batna, Oum El-Bouaghi, Khenchela, Tébessa, Souk Ahras, Biskra), cependant pour le volet académique, la participation sera beaucoup plus large, puisque il s'agit de contribution scientifique pour étudier les méthodes afin de répertorier, protéger et promouvoir sans édulcorer.En fait, cet aspect des journées est sans doute le plus important, car il y a une réelle prise de conscience aussi bien de la part des artistes eux-mêmes que des chercheurs et de la direction de la culture que pour faire vivre une musique, aussi codifiée soit-elle, ne peut se concrétiser et se faire qu'en l'écrivant.L'Institut régional de la formation musicale de Batna, et par la contribution de ses enseignants et de ses anciens élèves, sera l'un des participants les plus en vue.Enfin, les organisateurs qui travaillent actuellement en équipe sous la tutelle de la direction de la culture espèrent pouvoir sensibiliser l'ensemble des participants mais surtout les artistes autodidactes ou ayant suivi une formation académique, quant à l'importance de la protection de ce patrimoine.R. HNomAdresse email


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