Premières assises de pneumologie de l’Ouest

Un comité mixte pour la prise en charge des malades Coïncidant avec la Journée mondiale de l’environnement, la journée des premières assises de pneumologie de l’Ouest algérien s’est tenue jeudi au niveau de la ville d’Oran. Cette manifestation a vu la participation, de spécialistes nationaux, notamment des chefs de services de pneumologie. Il a été noté, par ailleurs, la collaboration de professeurs membres de l’Organisation mondiale de la santé. Le but principal de cette rencontre a été la prise en charge du malade, mais pour que cette mission puisse évoluer positivement, il était impératif d’établir la participation et du secteur public et privé qui demeurent d’une complémentarité indispensable. Il a été alors adopté la création, d’un comité mixte permettant la prise en charge des personnes atteintes de maladies respiratoires. Cette initiative permettra également de régulariser le niveau et le savoir des deux secteurs qui auront pour principale devise «la prévention contre les maladies respiratoires chroniques». Les intervenants, ont tous relevé les aléas des patients présentant ce type de pathologie. Quant au représentant de l’OMS, en l’occurrence le professeur P. Chaullet, il s’est exprimé sur la santé respiratoire en Algérie. Il faut savoir qu’au niveau de la wilaya d’Oran, on compte plus de 70.000 personnes atteintes de différentes insuffisances respiratoires, à savoir l’asthme et les allergies. L’on note aussi des cas de cancer du poumon. A ce propos, l’un des spécialiste fera cette réflexion «comment veut-on combattre une maladie si on n’arrive pas à combattre son principal facteur, la cigarette ?» En 2006, dira ce même spécialiste, et selon le registre du cancer de la ville d’Oran, il a été constaté que cette maladie a connu une réelle augmentation. D’un autre côté, la tuberculose, qui continue à faire des victimes, a également été à l’ordre du jour. Sur les 1500 cas recensés, 800 sont considérés comme étant au stade de contamination. Pour ce qui est de la prise en charge des malades et la disponibilité du traitement, le président de la commission nationale de la nomenclature des médicaments en pathologie respiratoires a précisé que les spécialistes œuvrent pour que le malade puisse bénéficier de tous les soins adéquats. Mais sans pour autant pouvoir faire face aux ruptures de stocks des traitements.