Première rencontre des neurologues de l’Ouest

Epilepsie, entre l’évolution des méthodes de prise en charge et les problèmes sociaux L’uniformisation de la prise en charge des malades épileptiques, du diagnostic de la maladie au traitement qui lui est indiqué, les difficultés sociales que rencontrent les personnes atteintes de ce syndrome et l’actualisation des prescriptions médicamenteuses dans ce domaine, sont entre autres, les points qui ont été évoqués et débattus, ce week-end à Eden Palace, lors de la première rencontre organisée par l’association des neurologues libéraux de la wilaya d’Oran et à laquelle ont pris part les neurologues de la région Ouest, Bel Abbès, Aïn Témouchent, Tlemcen, Mostaganem...ect. Dans cette optique, les participants ont tenté de s’entendre sur un seul modèle de prise en charge des épileptiques sur la base de modalités communes permettant d’aboutir à un diagnostic juste de la maladie. Ces premières assises ont également permis la levée du voile sur les problèmes sociaux auxquels sont confrontés les épileptiques au quotidien. Dans cet ordre d’idées, le docteur Bengamara, président de l’association des neurologues libéraux d’Oran, nous fait savoir qu’un travail de préparation est en phase d’être élaboré conjointement par la dite association de neurologues et les associations des malades épileptiques. A l’issue de ces travaux, les neurologues et les intervenants dans le domaine espèrent parvenir à une liste définitive des problèmes sociaux provoqués par la maladie. Concernant ce dernier point, les neurologues comptent s’attaquer en premier lieu, à la problématique liée à l’assurance par la Caisse de sécurité sociale des malades épileptiques. «La caisse ne reconnaissant que trois formes d’épilepsie basée sur une classification médicale pure et simple, ne devrait en aucune manière servir de référence pour l’assurance sociale. L’épilepsie est une maladie neurologique chronique indivisible» nous dit-on. L’autre problème d’ordre social évoqué est celui du droit au reclassement professionnel dans le cadre du travail, ainsi que le droit d’obtention d’un permis de conduire délivré par une commission dans laquelle les neurologues doivent avoir leur mot à dire. A souligner que les participants à cette première rencontre ont convenu d’organiser une journée nationale sur l’épilepsie vers le milieu du mois de mai prochain, avec la participation d’experts internationaux.