Algérie

Première rencontre de concertation à Alger entre les comités algérien et tunisien de solidarité avec le peuple sahraoui


Première rencontre de concertation à Alger entre les comités algérien et tunisien de solidarité avec le peuple sahraoui
La première rencontre entre le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) et son homologue tunisien, mis en place en mars dernier à Tunis en marge du Forum social mondial, a été organisée jeudi à Alger et consacrée à la concertation autour des plans futurs et des propositions pratiques pour soutenir la cause sahraouie.
La rencontre à laquelle ont pris part des représentants de la société civile algérienne, une délégation tunisienne composée d'une trentaine de membres, dont des juristes et des organisations juvéniles et féministes, a permis de mettre en évidence la nécessité d'intensifier les efforts entre les deux comités afin d'aboutir à des actions concrètes en faveur du peuple sahraoui dont les droits sont violés par la Maroc qui "fait fi de la légalité internationale", selon les participants.
"La cause sahraouie est une "question politique et juridique par excellence et le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination est un droit légitime", ont souligné les intervenants tunisiens et algériens, qui ont été unanimes à dire qu'"on ne saurait parler de Maghreb arabe uni" tant que le peuple sahraoui "reste sous occupation marocaine".
Ils ont, en outre, déploré le fait qu'un Etat maghrébin soit "occupé par un pays frère" et que son peuple "subit les pires injustices", avant de réitérer leur ferme volonté de continuer à défendre la cause sahraouie.
La partie tunisienne s'est dite prête à se concerter avec le CNASPS et l'ensemble de la société civile algérienne pour 'uvrer conjointement à l'établissement d'une coopération "sérieuse" et "efficace" en vue de régler le problème du Sahara Occidental et parvenir à édifier un Maghreb arabe uni dans la fraternité, la solidarité, le bon voisinage, la sécurité et la paix.
S'agissant de la relation entre la question sahraouie et le peuple tunisien, les représentants de la société civile tunisienne ont reconnu que cette question reste "méconnue" auprès de l'opinion publique tunisienne en raison des "restrictions politiques" en matière de libertés et des droits de l'Homme sous l'ancien régime.
Ils se sont engagés à faire connaître davantage la cause sahraouie au sein de la société tunisienne et dans les milieux estudiantins en l'évoquant de manière permanente à travers la presse écrite et les autres médias face au black-out médiatique qui minimise l'importance de la question.
Par ailleurs, le président du CNASPS, Mahrez Lamari a réitéré, lors de cette rencontre, la position inaliénable de l'Algérie vis-à-vis du droit du peule sahraoui à l'autodétermination, appelant le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités concernant la question sahraouie devant les "manipulations" du Maroc qui présente, a-t-il dit, des projets de solutions à caractère colonialiste.
Il a appelé les Nations Unies à "accélérer" la mise en place d'un mécanisme qui garantisse la protection des droits sahraouis dans les territoires occupés.
La délégation représentant le comité tunisien de solidarité avec le peuple sahraoui devra effectuer, à partir de jeudi, une visite de deux jours aux camps des réfugiés sahraouis.
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