Algérie

Première présidente d’une fédération sportive, Le défi de Feriel Salhi



Un événement important a marqué le sport national ces derniers jours avec l’élection de la première femme algérienne à la présidence d’une fédération sportive. C’est l’escrime qui a eu cet honneur en portant à la tête de sa fédération Mlle Feriel Salhi.

Un entretien avec elle nous fait découvrir cette première femme présidente de fédération sportive qui, de prime abord, nous dira que cela ne l’étonne pas du tout et ce n’est qu’un acheminement normal de sa carrière sportive. Feriel Salhi ne trouve pas de particularités à son élection dans son parcours. Bien au contraire, elle est bien dans son élément sportif et, de ce fait, rien ne peut l’empêcher de se retrouver sur le terrain de l’action et dans les structures de la discipline. « Je vous informe que je suis la première arbitre femme au monde dans les trois armes et que je reste pour le moment la seule femme à avoir arbitré une finale des Jeux olympiques en escrime », dira Feriel avec fierté. Fierté d’une sportive d’être athlète, arbitre ou responsable. Etre la première présidente d’une fédération sportive cela lui fait énormément plaisir, mais Feriel Salhi préfère être la première à réussir à donner toute l’ampleur voulue à son sport favori, comme elle ne recule devant rien pour sauvegarder la discipline. D’ailleurs, l’on se rappelle dans ces mêmes colonnes que Feriel Salhi s’était soulevée contre ceux qui veulent, d’une manière où d’une autre, détruire l’escrime. Aujourd’hui, en prenant les rênes, la nouvelle responsable de la fédération ne veut pas voir dans le rétroviseur. Si hier elle a réagit face aux énormes erreurs commises dans la réglementation et l’organisation, il n’est pas pour autant utile « de s’attarder sur ce qui appartient au passé », dira Feriel. Désormais, c’est face à un plan de redressement que la présidente de la Fédération de l’escrime veut se concentrer. « Ce qui m’intéresse pour le moment c’est de regrouper toutes les compétences et d’œuvrer conformément à une ligne de conduite qui mène vers le succès. Je ne travaille qu’en fonction de l’amélioration de l’image de mon pays. Ce qui est important c’est de voir la pratique de l’escrime s’instaurer dans toutes les wilayas », dira Feriel Salhi. Avec cette volonté dans le travail, la présidente de la fédération veut tirer l’escrime du fond du gouffre en nous disant que « c’est en toute modestie que je vous dirai que j’ai toute la force et la volonté voulues pour accomplir ma mission. C’est en tant qu’athlète que j’ai eu mes médailles et mes lauriers et aujourd’hui, je n’en cherche pas. Par contre, je ne lésinerai sur aucun moyen pour que l’escrime soit au premier plan ». La toute nouvelle présidente de la Fédération de l’escrime insistera pour dire : « Je ne favoriserai pas les femmes. Je suis contre l’idée de créer des commissions de sport féminines. Il ne devrait pas y avoir de discrimination. L’escrime est un sport où hommes et femmes cohabitent ». En un mot, tout un chacun part à armes égales.

 




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22/02/2012 - 27471

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