Algérie

Première pierre de l'usine Sanofi à Sidi Abdallah Elle est considérée comme la plus importante d'Afrique


Première pierre de l'usine Sanofi à Sidi Abdallah Elle est considérée comme la plus importante d'Afrique
Cette usine, dont les délais de réalisation et de mise en exploitation ont été fixés à trois ans, produira 250 types de médicaments secs, liquides et en sachets adaptés au malade algérien. Le coût de ce nouveau site industriel s'élève à près de 70 millions d'euros. Il contribuera, à terme, à la création de 133 emplois qualifiés.Les travaux de la nouvelle usine du groupe pharmaceutique Sanofi ont débuté. On a ainsi procédé, jeudi, à la pose de la première pierre de cette unité de production, «le site industriel de Sanofi le plus important en Afrique», souligne Christopher A. Viehbacher, directeur général du groupe français, dans un communiqué. Cette usine, dont les délais de réalisation et de mise en exploitation ont été fixés à trois ans, produira «250 types de médicaments secs, liquides et en sachets adaptés au malade algérien». Le coût de ce nouveau site industriel s'élève à près de 70 millions d'euros ; il contribuera, à terme, à la création de 133 emplois qualifiés. Il aura une capacité de production et de distribution de 100 millions d'unités par an, soit environ 80% des volumes distribués par Sanofi en Algérie. Le site industriel sera construit sur une superficie de 6,6 ha au sein du pôle pharmaceutique et biotechnologique de la nouvelle ville de Sidi Abdallah. Sanofi, qui a créé plus de 800 postes d'emploi depuis qu'il est présent en Algérie depuis plus de 20 ans, «est leader du marché pharmaceutique. Le groupe y dispose de deux unités de fabrication, à Aïn Benian et à Oued S'mar», rappelle le document.
Selon la firme, qui réalise 25% de son chiffre d'affaire africain en Algérie, la concrétisation de ce projet est une étape vers l'exportation de cette production algérienne.
Etaient présents à cette cérémonie le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, ainsi que le ministre du Développement industriel et de la promotion de l'investissement, Amara Benyounès, et encore le président mondial de la recherche et du développement des laboratoires Sanofi, le professeur Elias Zerhouni. M. Boudiaf a ainsi rappelé «les aides accordées par les autorités publiques au secteur, quels que soient le capital et la nationalité de l'investisseur». M. Benyounès a, quant à lui, souligné l'importance de cette «contribution à la réduction de la facture des importations de médicaments» et la «nécessité d'encourager les investissements» dans ce domaine. D'autant plus lorsque l'on sait les récurrentes pénuries de médicaments que connaissent hôpitaux et pharmacies, et ce, malgré des importations de produits pharmaceutiques qui se sont chiffrées à 1,09 milliard de dollars pour les six premiers mois de l'année en cours.
Parallèlement à cette pose de pierre, le groupe Sanofi et le ministère de la Santé ont procédé à la signature d'un protocole d'accord portant sur leur «intention de conclure, avant le 31 décembre 2013, un contrat pour améliorer le dépistage et la prise en charge de l'hypertension artérielle, du diabète, de l'hyperlipémie et de l'évaluation de leurs facteurs de risque communs, ainsi que la surveillance de la grippe». L'objectif de ce mémorandum d'entente relatif au diabète et aux affections connexes sera de favoriser le développement d'actions de sensibilisation, de dépistage et d'éducation thérapeutique de la population, grâce à l'appui d'une unité clinique mobile médicalisée, et de contribuer à la formation des professionnels de santé.
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