Algérie - Revue de Presse

Première phase d’étude du POS de Sidi El Houari


Que veut-on faire de ce quartier ? Lors de la présentation par le bureau d’études El Mokhfi de la première phase du plan d’occupation du sol de Sidi El Houari, dans la salle des actes de l’Hôtel de ville, plusieurs questions ont pu être élucidées. Les plus importantes tournaient essentiellement autour du plan de sauvegarde de cet espace et surtout de l’utilisation future du périmètre urbain de plusieurs dizaines d’hectares de friches parmi les plus convoités de la ville d’Oran. Plusieurs responsables, acteurs importants de la ville ainsi que des représentants de la société civile ont pris part à cette rencontre qui a été présidée par le directeur de la division communale de la planification et de l’urbanisme. Cette rencontre a donné quelques éléments de réponse concernant l’avenir de ce quartier, cœur palpitant d’une cité plusieurs fois centenaire. Un quartier symbole, mais aussi un espace préoccupant compte tenu des mutations qu’il a connues au fil des ans. Un espace complexe qui a subi beaucoup de traumatismes, parfois irrémédiables mais qui nécessite aujourd’hui un traitement particulier, tout en veillant à ce que les programmes urbains projetés ne portent pas un quelconque préjudice à la valeur de ce patrimoine qui recèle plusieurs monuments et vestiges d’une grande richesse, retraçant l’histoire de la ville dont il constitue le noyau. Justement, toute la question est de pouvoir concevoir un plan susceptible de sauvegarder cet espace qui ne cesse de subir la dégradation inexorable de ses vestiges. Il faut dire que parallèlement à ces problèmes qui rythment quotidiennement le paysage de ce quartier, d’autres interrogations ont été élucidées mais restent cependant tributaires de la pertinence des réponses des politiques. L’autre constat qui ne facilite pas la tâche aux urbanistes est que cet outil qui réglemente les études de détails ne peut en aucun cas se substituer au projet urbain, encore moins aux études stratégiques de requalification du patrimoine si elles existent. Le mal est sans doute connu, comme les fissurations, et tout ce qui affecte le vieux bâti notamment la zone ouest devenue pratiquement inconstructible soutient un cadre de la DUC d’Oran, il faut revitaliser cet espace, et protéger l’essentiel de ce qui constitue la mémoire de cette ville. L’autre point sur lequel se sont attardés les spécialistes sont les accès à ce quartier, notamment à partir de la rue des Jardins. Une rue qui risque de disparaître au même titre qu’une vingtaine d’autres en l’absence justement d’outils réglementaires tel que le POS.
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