Algérie

Premier salon international de la datte



Premier salon international de la datte
Plus de 150 exposants de plusieurs variétés de dattes cultivées dans le sud algérien, de produits issus de cette baie des oasis (rob, farine, pâte, sucre, confiture, alcool, vinaigre ?), des revendeurs d'équipements et d'intrants agricoles, des organismes de soutien à la création d'emplois et à l'exportation des dattes prennent part à la première édition du Salon international de la datte algérienne (SIDA) qui se déroulera les 21, 22 et 23 du mois en cours à Tolga, a annoncé, hier, Abdelmadjid Khobzi, président de la CCI des Ziban.Participant au Forum de la Radio de Biskra, celui-ci a expliqué que cette manifestation vise la promotion de la datte algérienne sous toutes ses formes, à mettre en contact clients potentiels et exportateurs, agriculteurs et fabricants d'équipements agricole et à raffermir le marché de la datte en redonnant confiance aux phoeniciculteurs.S'attendant à une affluence sans pareil à ce Salon de représentants de nombreux pays étrangers dont une soixantaine d'ambassadeurs, d'opérateurs économiques et de visiteurs de tous acabits, l'invité de la Radio de Biskra a salué les efforts entrepris par le Wali de Biskra pour que ce Salon ne soit pas délocalisé à Alger. «Dans le sillage de cette manifestation économique de grande envergure, les invités de Biskra assisteront à des représentations artistiques et folkloriques reflétant la richesse du patrimoine musical local et ils seront invités à des excursions touristiques vers les sites enchanteurs de Biskra tels les palmeraies de Tolga, les gorges d'El Kantara, le village troglodyte de Djemina, le defilé de M'Chouneche, la mosquée de Sidi Okba ou le Ksar de Khanget Sidi Nadji.», a-t-il ajouté pour en montrer les retombées positives sur la culture et le tourisme.Encadrés par des chercheurs du CRSTRA, des séminaires et des journées d'études techniques sur la culture du palmiers-dattier et ses perspectives sont aussi au programme de ce SIDA de Biskra. Salon à l'acronyme bien mal choisi mais qui a l'ambition d'être l'embryon d'une «Dattes Valley» où les producteurs de dattes, les transformateurs, les commerçants et les exportateurs, les chercheurs en agronomie et phoeniciculture ainsi que les représentants de l'administration et les élus de 12 wilayas du sud algérien travailleraient de concert pour redorer le blason de la datte algérienne et lui ouvrir de nouveaux marchés.


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