Algérie

Premier « coup de gueule » de Seddiki CNSEL



Premier « coup de gueule » de Seddiki                                    CNSEL
Premier point : le rôle de la commission de supervision des élections locales, constituée de magistrats présidée par Me. Slimane Boudi. Il dira que la manière avec laquelle les choses se déroulent entretiendra, à coup sûr, une confusion sur le rôle et les prérogatives de chacune des deux instances. « Nous respectons cette commission et son président. Mais il est toujours utile de tirer les choses au clair, notamment sur les modalités de travail de chaque structure afin d'éviter la confusion des prérogatives », souligne-t-il. Et de s'interroger si cette commission est là « pour nous faciliter le travail ou créer des blocages ». Il regrette le fait qu'aucun procès-verbal, parmi les 700 transmis jusque-là à cette instance, n'ait été traité. Mohamed Seddiki est revenu également sur les déclarations de Slimane Boudi, qu'il a qualifiées, tout bonnement, de « contradictoires » avec sa commission. « Au moment où nous soutenons que le scrutin ne sera jamais crédible, si les choses restent en l'état, M. Boudi soutient le contraire en annonçant, sans la moindre preuve, que les élections vont être libres et transparentes », dira-t-il. Autre grief : M. Seddiki indique que les deux commissions ne sont pas traitées sur un pied d'égalité. Il dénonce les « deux poids, deux mesures des pouvoirs publics qui ont mis tous les moyens, notamment matériels, au service des magistrats et continuent d'ignorer les revendications dans ce sens, de la commission de surveillance ». Pour lever toute équivoque, Mohamed Seddiki se dit prêt à rencontrer M. Boudi afin de discuter des modalités de travail des deux commissions et définir, de manière claire, les tâches de chacune.
Des commissions locales gelées :
Deuxième point : les walis. Mohamed Seddiki s'élève contre les agissements de certains d'entre eux. Selon lui, les walis étaient absents lors de l'installation des commissions locales de surveillance des élections alors qu'ils devaient être présents sur les lieux en leur qualité de représentants de l'Etat. « Cette manière de se comporter, illustre, souligne-t-il, le peu d'intérêt qu'accordent les walis aux élections locales ». En réaction, il a fait savoir que son instance saisira le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Le président de la CNSEL a annoncé, comme troisième point, le gel des activités de certaines commissions locales de surveillance des élections, à l'image de celle de Biskra. Les raisons ' « Manque de moyens et mauvaises conditions de travail », affirme-t-il. Et de signaler que ces dernières n'ont même pas bénéficié des frais de nourriture et de déplacement. Enfin, M. Seddiki a regretté le fait que les revendications de son instance n'aient pas été prises en compte par le ministère de l'Intérieur.


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