Premier bilan plutôt satisfaisant

Après la clôture de la 19e édition du Salon international du livre d'Alger, l'heure est au premier bilan, jugé plutôt satisfaisant par les organisateurs.Comme le veut la tradition, au lendemain de la clôture du Salon international du livre d'Alger, le commissaire Hamidou Messaoudi a animé un point de presse à l'hôtel Mercure à Alger. Ainsi, lors de cette rencontre conviviale avec la presse nationale, le commissaire a estimé, en l'absence toutefois de statistiques précises, que la 19e édition du Salon international du livre d'Alger, qui a coïncidé avec la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution, a été une totale réussite.Le nombre de visiteurs a dépassé le million. Mais, cependant, tient à préciser le commissaire, ces entrées ne réflètent pas les ventes effectuées. Revenant sur les livres religieux qui ont occupé une place de choix durant ce salon, le commissaire a souligné qu'un comité de lecture, composé de membres de plusieurs ministères, avait la charge d'étudier les titres avant leur arrivée sur les stands. «Mais, malheureusement, quand vous avez plus de 200 000 titres, il y a quelquefois de petites failles. Il arrivait autrefois que des réserves soient émises sur le contenu d'un livre. Le contraire est également vrai.Concernant la quantité de livres, le contrôle n'est pas facile, malgré la présence des services des Douanes.» Et d'ajouter : «Cette année, nous avons demandé aux éditeurs de ne pas dépasser quatre cartons au mètre carré. Mais, malgré cela, il y a une demande sur le livre religieux et sur les autres livres, notamment les livres scientifiques et pour enfants.» Pour le commissaire du Sila, Hamidou Messaoudi, le seul point noir qui existe pour l'instant est celui relatif à l'impossibilité de placer l'ensemble des éditeurs au pavillon central. «Nous avons besoin de 20 000 m2 de surface d'exposition. Le pavillon central ne fait que 18 000 m2 brut. Il nous est impossible de mettre tout le monde au pavillon central. Il est important de souligner que le salon commence à partir de la porte centrale du Palais des expositions», précise-t-il.A la question de savoir comment expliquer le désintérêt et l'absence du public aux conférences, le commissaire apporte la précision suivante : «Le programme était annoncé au quotidien par la gazette du Sila. Si le citoyen ne s'intéresse pas aux conférences, ce n'est pas de mon ressort.» L' édition de 2015 du Salon international du livre d'Alger se déroulera du 28 octobre au 8 novembre prochains.Elle sera caractérisée par deux nouveautés de taille : le prix du Grand roman sera institué, au grand bonheur des potentiels intéressés, ainsi que le prix du Meilleur stand d'éditeur. «Cela incitera les éditeurs algériens ? qui ont atteint cette année le nombre de 270 maisons d'édition ? à faire un effort pour la construction d'un stand personnalisé», précise le conférencier.