Algérie

Préférer l'avant à l'après ou le contraire '



Il est indéniable que rien ne pourra changer la trajectoire imposée par la pandémie, y compris pour ceux qui pensaient n'en faire qu'une bouchée en lui substituant une gestion opaque de la situation.En tout état de cause, il y aura un avant et un après-coronavirus. Un mal dont personne ne maîtrise l'ensemble des effets ni n'a une représentation totale de lendemains que l'on n'ose imaginer autrement que plus généreux, tellement la menace est élevée.
Bien sûr, on parle de vaccin, les laboratoires se disputent la primauté d'un remède pas encore tout à fait au point, mais la réalité est là. Elle impose à chacun d'être patient en espérant échapper au pire.
La proximité avec le danger aurait-elle la moindre chance d'influer sur les réfractaires à toute discipline qui ne soit pas prônée par le seul imam du quartier ' Ceux qui ont une sérieuse connaissance des risques savent par expérience qu'après avoir côtoyé la mort de près, les mentalités se transforment.
En attendant une prise de conscience de tous les citoyens qui refusent de se protéger, histoire de faire un pied de nez à une autorité sourde à leurs attentes, j'avoue, et ce n'est pas la première fois que j'en parle, être sérieusement troublée par ces chiffres que l'on nous communique.
Des chiffres qui n'ont aucune chance d'influer sur le comportement des gens qui vont et viennent sans tenir compte des informations qui leur sont livrées et pas plus des recommandations.
Ces derniers jours, les informations concernant certains des anciens ministres incarcérés, qui seraient positifs au coronavirus, m'ont remis en mémoire les réclamations d'Ould Abbès, pour ne citer que
l'exemple de ce dernier ! C'est étrange comme les choses prennent un sens différent selon qu'elles concernent un citoyen lambda ou un ancien haut responsable qui a lourdement fauté.
L'âge avancé que son avocat a évoqué n'a pourtant pas empêché ce dernier de faire les grosses affaires dont on l'accuse et pour lesquelles il est là où il est et d'où il a envie de s'extraire ! Il paraît que Ould Abbès est vieux, malade et donc plus exposé que d'autres au coronavirus qui, pourtant, menace tous les Algériens.
M. B.


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