Algérie

Précisions



La famille Benalycherif, citée dans des articles parus dans El Watan le 27 février 2008 sous le titre « Akbou (Béjaïa) Les habitants d?Ighil Oumced ferment la RN26 », le 3 avril 2008 « L?ONM, la grande muette » et « La Zaouïa de Chellata entre en lice », tient à faire la précision suivante : Les actes de déstabilisation et les propos calomnieux dont nous faisons l?objet, relayés depuis peu par le président de l?Assemblée populaire de wilaya de Béjaïa, cherchent à remettre en cause notre droit de propriété concernant des terres situées dans la daïra d?Akbou en dénonçant, notamment, la légitimité de l?acte étatique de restitution de celles-ci. En premier lieu, l?histoire de notre famille est aux antipodes de ce que véhiculent certaines personnes malveillantes et partisanes. Nos ancêtres n?ont jamais été des collaborateurs inféodés au régime d?occupation qui auraient brigué des avantages mal acquis et un statut privilégié de complaisance, en contrepartie de leur appui servile au colonisateur. Nos aïeux ont su gagner l?estime et la considération de leurs contemporains dans toute la région bien avant l?ère coloniale. Leur statut était déjà bien établi à cette époque-là. Ils étaient reconnus pour leur action culturelle, sociale et spirituelle dispensée sur plusieurs siècles et au-delà de la région. S?agissant de la période de lutte de Libération nationale, nous clamons haut et fort avoir accompli, sans réserve, notre devoir, dans l?intérêt et au service de notre pays. Notre engagement aux côtés de la lutte armée a été effectif dès le début des opérations dans la région.Les biens familiaux, maison et terres agricoles, ont été mis à la disposition de l?ALN avant que la famille rejoigne en 1956 la Tunisie, l?un des principaux sanctuaires du mouvement de libération nationale, et continue d?accomplir son devoir jusqu?en 1962. L?implication de notre famille dans le mouvement révolutionnaire a constitué un acte clair d?hostilité à la France occupante qui a réagi en déclarant publiquement les Benalycherif adversaires de la France et en confisquant manu militari leurs maisons et terres. Les militaires français ont notamment installé les habitants des douars environnants sur les terrains familiaux dans le but de diviser la population et de neutraliser l?aide aux combattants de l?ALN.Il est surprenant et regrettable que nous n?ayons pu être joints pour rétablir la vérité des faits comme l?a écrit un des trois articles, tant il est parfaitement connu que nous avons une base de vie permanente à Béjaïa. En écho à l?article qui rapporte des propos infamants de Rachid Chennit à notre endroit, nous nous limiterons à le confondre en relatant ceci : il a d?abord représenté sur la propriété les intérêts d?un membre âgé de la famille Benalycherif, dont il n?a cessé durant cette période de louer l?honorabilité et de clamer la légitimité de ses droits sur les terres. Ayant failli dans l?exercice de sa mission, M. Chennit a vu son mandat lui être retiré. Il a alors entrepris ses man?uvres sordides de dénigrement dans l?ombre de la zaouïa de Chellata.Depuis la restitution de nos terres, nous sommes empêchés de les mettre en valeur par quelques citoyens en marge de la loi qui n?hésitent pas à employer l?intimidation et la menace physique à notre endroit et à celui des employés recrutés par nous. Nous avons légalement relevé ces faits sans pour autant obtenir que les provocateurs cessent leurs agissements. Notre maison où nous sommes nés est toujours occupée et son accès nous est donc interdit.Autre événement affligeant et révoltant : quelques provocateurs sont allés jusqu?à la profanation, à plusieurs reprises, de la tombe de notre père et oncle Allaoua Benalycherif enterré à l?Azib en 1976. Ceux qui veulent à tout prix salir notre réputation et nous évincer de notre région ne sont animés que par la volonté de faire main basse sur des biens par des méthodes illégales, souvent immorales et nauséabondes. Cette campagne de lynchage moral dirigée contre des citoyens paisibles et dignes que nous sommes doit cesser au nom même des principes de la Constitution qui, entre autres, protègent le citoyen de toute forme de violence physique ou morale ou d?atteinte à la dignité et à la propriété privée.La famille Benalycherif


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)