Algérie

Préavis de grève à compter du 11 avril



«Nous attendons depuis le 24 février dernier la satisfaction de nos revendications. L'installation, début mars dernier, d'une commission par le ministère de la Santé afin de prendre en charge notre dossier n'a abouti à  absolument rien de concret», s'indigne Ghachi Lounès, secrétaire général du SAP. C'est à  l'issue d'une session extraordinaire du conseil national du SAP, tenue le 24 mars, que cette grève nationale et ouverte a été décidée à  l'unanimité. La principale revendication de la corporation est la promulgation d'un statut particulier ainsi que la révision du régime indemnitaire. Ce que le ministère avait convenu de faire «dans un délai de 15 à  20 jours à  la suite de la réunion tenue conjointement avec le ministère de tutelle», explique M. Ghachi. D'où l'échec que représentent ces commissions pour les syndicalistes. «Nous avons exposé nos doléances, des propositions ont été faites. Mais depuis, aucune réponse, aucune suite n'a été donnée à  ces travaux», déplore le SG du SAP. Pourtant, le ministre de la Santé a récemment déclaré que le statut particulier des paramédicaux était fin prêt et que l'ensemble de leurs demandes étaient prises en charge. «L'application n'a semble-t-il pas suivi ces paroles. D'ailleurs, nous aimerions bien pouvoir jeter un coup d'œil à  cette mouture afin de voir son contenu», commente M. Ghachi. De même, en dépit des assurances de la tutelle, les syndicalistes suspendus n'ont pas vu leur réintégration appliquée. Le volet pédagogique est aussi pris en considération par les paramédicaux, puisqu'il est demandé l'intégration de la formation paramédicale dans le système LMD. Les quelque 40 000 paramédicaux qui font corps derrière le SAP escomptent donc bien aller jusqu'au bout de leurs revendications, quitte à  paralyser un système sanitaire d'ores et déjà grippé. «Le statut doit àªtre promulgué. Le cas échéant seulement, nous renoncerons à  la grève», affirme le secrétaire général du SAP.
 


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