Algérie

Pratique du jeu d'échecs en milieu féminin : Une longue et magnifique marché



Pratique du jeu d'échecs en milieu féminin : Une longue et magnifique marché
'c'est grace a la gent féminine que la fédération algérienne des échecs a eu les meilleurs résultats à l'image des championnats arabe et d'Afrique décrochés ' La  politique de développement du jeu d'échecs en milieu féminin a été l'une des priorités de la Fédération algérienne des échecs depuis sa création  à  Alger le 15 juin 1973, et ce, malgré les difficultés liées à  la structuration de la société algérienne qui restreint la disponibilité et la mobilité de la femme ou la fille algérienne à  pratiquer librement une activité sportive telle que le jeu d'échecs et aller s'inscrire librement dans un club ou dans une maison de jeunes. Il y a lieu de signaler qu'en 1975, une section féminine  a été créée au sein du club d'échecs Sonatrach à  Alger, mais elle ne dépassait pas la dizaine de joueuses.   La première action fiable qui a eu des conséquences considérables sur le niveau de la pratique féminine en Algérie remonte à  la saison sportive 1980 /1981, lorsque sur proposition de la directrice de l'école primaire Bencheneb d'Alger, Mme Laghouati, il a été introduit la pratique du jeu d'échecs au sein des activités culturelles et sportives de l'école avec suivi des élèves par la direction technique de la Fédération qui, lors des week end, se déplaçaient carrément au siège de la FADE afin de suivre les entraînements prévus à  leur intention ;  ce qui a permis la découverte de nombreuses jeunes et talentueuses joueuses qui n'ont pas tardé à  devenir championnes d'Algérie toutes catégories en 1985, à  l'image de Lounis Houria ou encore Nawel Taghit, médaille de bronze au premier championnat arabe féminin en 1983  et aussi  de Abbou Meriem, championne arabe toutes catégories féminines en 1991 à  Dubai, Emirats Arabes Unis. Cette première promotion de jeunes talents issus de l'école Bencheneb devait constituer dès la fin des années 1980,  l'ossature du club OMSE Bologhine, qui n'a pas tardé à  devenir un pôle de développement de la pratique féminine du jeu d'échecs en Algérie. Le club de Bologhine va pourvoir au début des années 1990, l'équipe nationale féminine avant que d'autres pôles ne soient crées à  Alger au NB Mohamadia d'où sortira la future et première championne d'Afrique, Arouche Farida, à  Tiaret, Tizi Ouzou, Béjaia, Biskra et Constantine. Il faut noter qu'à partir de 1990, il a été institué le Championnat féminin individuel pour toutes les catégories (10 ans, -12 ans, -14 ans, -16 ans, -18 ans) alors que le premier Championnat senior dames a été mis sur pied officiellement en 1985. A ce propos, il est assez difficile de donner des statistiques fiables, mais il n'en demeure pas moins que c'est par la gent féminine que la Fédération algérienne des échecs a eu les meilleurs résultats à  l'image des Championnats arabe et d'Afrique décrochés successivement par les Abbou Meriem, Arouche Farida, Houli Asma, Mezioud Amina, des six médailles d'or gagnées haut la main aux jeux Africains d'Abuja Nigeria 2003.


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