Algérie

Pratique de l’Aïkido à Skikda: Sans subventions mais avec beaucoup de volonté



Pratique de l’Aïkido à Skikda:  Sans subventions mais avec beaucoup de volonté




Une référence dans le domaine a assuré, pour la seconde fois, un stage au profit des pratiquants de ce sport.

Contre vents et marées, le club Aïkido et arts assimilés de Skikda continue de lutter et d’activer, sans subventions ni aide. Ce club vient d’ailleurs de réussir un stage au profit de ses membres et d’autres pratiquants de ce sport. Le stage, d’un haut niveau, a été animé par Mickael Martin, fondateur du dojo meiwakan et non moins disciple du maître japonais Tamura, une référence mondiale.

«C’est la huitième fois que Monsieur Mickael répond positivement à notre désir d’organiser des stages, ici à Skikda, au profit des pratiquants de l’aïkido. Cet échange est plus qu’indispensable et permet à nos adhérents de bénéficier de l’art d’un tel maître», explique Hocine Daoud Haroune, président du club de Skikda.

Ce dernier en est déjà à son deuxième dan, qu’il a décroché à Tokyo, au Japon. Il est d’ailleurs l’unique pratiquant de ce sport à disposer d’un tel grade au niveau national. Il se dit fervent disciple du maître Tamura, dont la pratique de ce sport se spécifie par «un style très fin».

Au sujet des frais qu’exigent de tels stages, M. Daoud révèlera que le club qu’il préside n’a pas bénéficié d’un seul dinar depuis plusieurs années déjà.

Et d’ajouter: «On a présenté des demandes de subventions, mais on n’a rien eu. Ceci ne nous a pas empêchés d’activer. Nous venons même d’ouvrir une section d’aïkido dans la commune de Aïn Zouit grâce au concours du président de l’APC qui a mis à notre disposition un local. A Skikda, nous avons également une soixantaine d’enfants que nous initions à la pratique de ce sport.»

Le sérieux des dirigeants du club d’Aïkido de Skikda a d’ailleurs été mentionné par M. Mickael qui, en répondant à nos questions, a tenu à dire: «Je suis venu plus de huit fois à Skikda pour animer des stages et je dois reconnaître une nette amélioration des choses, que ce soit du point de vue des structures ou du sérieux qui anime les responsable de ce club.»

Le stage a duré deux jours et a concerné une quarantaine de sportifs, dont certains s’étaient déplacés de Annaba, de Jijel et de Constantine pour assister et bénéficier des enseignements du créateur de l’école meiwakan qui a des disciples dans pas moins de huit pays, dont le nôtre, représenté par le club de Skikda.


Photo: Une séquence du stage animé par Mickael Martin

Khider Ouhab



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