Pour le Pr Chaouch, chef de service de chirurgie thoracique et président de la Société algérienne de transplantation d'organes, le prélèvement d'organe sur personne en mort encéphalique est une activité complexe.
Pour se lancer dans ce type de programme, a-t-il souligné, il faut d'abord commencer par écouter les professionnels qui sont sur le terrain. Ceux qui affrontent la réalité de face. « Nous n'avons pas cessé de répéter depuis 20 ans, la même chose. Le prélèvement d'organes doit obéir à toute une logistique. Il faut d'abord commencer par avoir un centre d'urgence pour polytraumatisé digne de ce nom. La première des choses qu'il faut assurer est l'accueil des victimes, une prise en charge adaptée pour sauver ces personnes et penser au prélèvement.Mais pour le moment, nous ne sommes pas prêts ». Il estime qu'il est bien beau d'avoir une agence nationale de biomédecine, mais le plus important c'est ce qui doit se faire concrètement. « On écoute tout le monde sauf nous », regrette le Pr Chaouch qui a lancé le programme de transplantation de rein au niveau de tous les CHU en Algérie. Son équipe prête aujourd'hui main forte à plusieurs établissements lancés dans la greffe de rein que ce soit à Alger ou à l'intérieur du pays et son service assure chaque lundi une greffe de rein.
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Posté Le : 28/02/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djamila Kourta
Source : www.elwatan.com