Algérie

Pr Abdelhamid Aberkane. Président de l’APC d’El Khroub: «Nous avons entamé un mandat en toute transparence et nous le terminerons de la même manière»



Pr Abdelhamid Aberkane. Président de l’APC d’El Khroub:  «Nous avons entamé un mandat en toute transparence et nous le terminerons de la même manière»


- Y a-t-il une différence dans la gouvernance locale quand on change de bord politique? A-t-on la même approche dans le service des administrés?

Non, il n’y en a pas vraiment, puisque c’est l’intérêt public qui prime sur les considérations partisanes. Toutefois, il serait approprié de parler de sensibilité. Certains projets, dont les centres pour trisomiques ou autistes, ont vu le jour grâce à l’impulsion et à l’engagement avec le FFS.

- El Khroub est la première collectivité sur le territoire national à adhérer au programme Capdel qui est l’acronyme de «Programme de renforcement des capacités des acteurs locaux du développement». Quel impact aurait-il sur la gestion et le développement local?

Nous sommes précurseurs en matière de démocratie participative, nous œuvrons pour l’implication de la société civile dans la gestion de la ville pour répertorier les priorités.

Ce n’est pas un hasard si nous avons été insérés dans le programme Capdel, car notre expérience en la matière est éloquente. Nous avons obtenu de bons résultats dès lors que l’association du citoyen est devenue un maillon dans les rouages de la gouvernance locale. La nouvelle assemblée gagnerait à renforcer cette dynamique.

- Vous avez tenu à présenter le bilan de vos cinq années de gestion à la tête de cette commune alors qu’aucune loi ne vous y contraint...

Nous avons entamé un mandat en toute transparence et nous le terminerons de la même manière. Nous rendons ainsi compte aux citoyens qui nous ont fait confiance. Notre mandat n’a pas été éclaboussé par des scandales de corruption ou de foncier.

- Avez-vous un regret quant à des projets non réalisés?

Le complexe animalier, un projet de 18 milliards de centimes dans la région d’El Fentaria. La délocalisation du marché à bestiaux, implanté en plein centre-ville, est devenue urgente, car elle altère la qualité de vie des citoyens. Il a fallu quatre ans pour que le ministère de l’Agriculture nous autorise l’utilisation de 6 hectares de terres agricoles pour le réaliser. Le wali actuel l’a suspendu au motif qu’il est dans une zone d’expansion urbaine. Je pense qu’après les élections, il reviendra à l’ordre du jour.


Naïma Djekhar


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