Algérie

Pouvoir d'achat: L'UGTA propose un IRG à 10 % pour les retraités



La qualifiant de «double peine», leSsecrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Amar Takdjout, plaide pour une révision de l'IRG (impôt sur le revenu global) pour la frange des retraités.

Selon lui, il est inconcevable de faire payer l'IRG de la même manière aux retraités et aux salariés. Ajoutant qu'il y a des retraités qui payent jusqu'à 35% d'IRG. Et de plaider pour un IRG d'un taux symbolique pour les retraités. Selon M. Takjout la Centrale syndicale propose un IRG de 10% pour l'ensemble des retraités, hormis les petites retraites.

«Le dialogue social doit être élevé au rang d'une véritable culture et une pratique quotidienne avec les institutions, les organisations et même les partis politiques», a déclaré, hier lundi, le SG de l'UGTA.

Intervenant sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale, Amar Takdjout, a indiqué que son organisation est «favorable» au retour du départ à la retraite sans condition d'âge après 32 ans de service, «une proposition faite au président de la république le 1er Mai dernier» a-t-il révélé. Takdjout a également expliqué que le dialogue social peut aider «à mieux comprendre les problèmes qui se posent à nous, à mieux les cerner et les gérer intelligemment» a-t-il souligné, ajoutant que la «réflexion collective, avec la création de nouveaux espaces de discussion et d'échanges d'idées, est une bonne chose pour trouver les solutions idoines aux différents problèmes que nous vivons», a-t-il estimé. Au sujet du renforcement de la classe ouvrière, un thème abordé, par les trois candidats, lors de la campagne électorale pour la présidentielle du 07 septembre, le SG de l'UGTA a estimé qu'il est «nécessaire de créer des passerelles entre le monde du travail et les différentes institutions du pays comme les formations politiques ou encore l'université où on doit aborder des questions politiques autour des problèmes de la société et réfléchir à des solutions».

«Les syndicats sont, malheureusement, frappés de léthargie aujourd'hui, et il va falloir lancer un grand chantier pour réhabiliter les organisations syndicales qui sont déliquescentes, tiraillées entre des conflits d'intérêts et des considérations d'ordre personnel», a déploré Amar Takdjout, regrettant l'époque où le syndicat avait un engagement politique au service de la défense des intérêts moraux et matériels des travailleurs».

Impliquer les travailleurs dans la relance économique que connaît le pays, «cela n'est possible que si on met l'entreprise au cÅ“ur de notre stratégie pour créer de la richesse», a encore estimé le SG de l'UGTA, expliquant au passage que l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs «ne peut pas se concevoir sans création de richesses par les travailleurs eux-mêmes». »Cela veut dire aussi que la mentalité du syndicaliste algérien doit changer pour aller dans le sens d'une meilleure adéquation entre l'exigence de l'amélioration de la condition sociale du travailleur et celle de la préservation des intérêts de l'entreprise, première productrice de richesses», a indiqué l'invité de la Radio, ajoutant qu'il est du devoir des pouvoirs publics de «revoir l'organisation des organisations patronales et travailler à la création des conventions de branches qui n'existent pas jusqu'à aujourd'hui», a-t-il déploré. Amar Takdjout a également déploré la non application des décisions de justice au profit des travailleurs, la qualifiant de «drame», puisque «de nombreux travailleurs sont tombés malades à cause justement de ce déni de droit qui leur est opposé en toute impunité». «Je suis d'autant plus heureux de la reconduction du Président Tebboune pour un second mandat, un président qui reste un très bon interlocuteur, mais c'est aux institutions, dans leur ensemble, de contribuer au développement du monde du travail et par conséquent à l'amélioration des conditions de vie des travailleurs», a-t-il conclu.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)