Les produits de première nécessité, notamment la pomme de terre et la tomate, persistent à afficher des prix incompréhensibles et défiant toute logique.
Les dernières précipitations de pluie n'ont apparemment pas arrangé les affaires des ménagères. En effet, les prix des fruits et légumes ont enregistré une hausse fulgurante ces derniers jours à travers divers marchés d'Oran, au grand dam des consommateurs qui restent impuissants. Les prix des produits de première nécessité, notamment la pomme de terre et la tomate, persistent à afficher des prix incompréhensibles et défiant toute logique. Que ce soit au marché d'El Kerma, Es Senia, St Rémy, Douar Belgaïd, Haï Sabbah ou sur la route nationale reliant la Cité Djamel à Hassi Bounif, le prix du kilogramme de tomate culmine à 160 DA ! Il y a quelques semaines de ça, il était à 100 DA.
Le prix de la pomme de terre a largement dépassé le seuil des 100 dinars pour s'afficher à 110 DA. Le prix de l'oignon oscille entre 50 et 60 DA, tandis que la courgette, qui était écoulée à 100 DA, a atteint désormais les 140. Les prix des carottes tournent autour des 65 DA, de même que le navet. Ce qui est tout aussi incompréhensible, ce sont les prix de la laitue et des haricots verts qui sont cédés à 300 DA. Pour ce qui est des prix du piment et du poivron, ceux-ci tournent autour des 160 et 180 DA. Pour ne citer que ces produits basiques pour la consommation régulière d'une famille. Ceci étant dit, à travers l'ensemble des aires de vente au détail des fruits et légumes que nous avons visitées, un fait a attiré notre attention : il y avait très peu de marchands.
Questionné sur cette hausse incompréhensible des prix, l'un des commerçants de la Cité Djamel nous dira que «peu de revendeurs se sont aventurés à s'approvisionner en fruits et légumes car justement les prix de gros sont hors de portée des bourses moyennes, mais Allah ghaleb, nous devons nous aussi travailler et subvenir aux besoins de nos familles». En tout état de cause, tous les consommateurs rencontrés sur les lieux de vente restent sans voix et sceptiques sur l'avenir. Faute de régulation du marché par les pouvoirs publics, un fait mérite cependant d'être souligné, les «ramasseurs» de produits avariés sont de plus en plus visibles dans nos marchés.
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Posté Le : 16/04/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Saou Boudjemâa
Source : www.elwatan.com