Algérie

Poursuite du procès à Blida



Le procès de Saïd Bouteflika, frère et conseiller de l'ancien Chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, de l'ex-chef de l'ex-Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le général Mohamed Mediène, dit Tewfik, de l'ex-chef du Département de surveillance et de sécurité (DSS), le général Bachir Tartag, et de la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, pour «atteinte à l'autorité de l'Armée» et «complot contre l'autorité de l'Etat», se poursuivait hier mardi devant le Tribunal militaire de Blida.Le procès se déroule à huis clos, contrairement à ce que des médias avaient évoqué, il y a quelques semaines, à savoir que les audiences seraient retransmises en direct par la télévision nationale publique. En fait, les médias se contentent des bribes d'informations rapportées par les avocats Ainsi, a-t-on pu apprendre, à l'ouverture du procès, qu'un des accusés, en l'occurrence Bachir Tartag, a refusé de comparaitre devant le tribunal, selon Farouk Ksentini, un des avocats du collectif de la Défense, tandis que Saïd Bouteflika s'est refusé de répondre aux questions des juges. Le procès a débuté lundi par l'audition de l'ex-président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz, en attendant le passage à la barre d'autres témoins, parmi lesquels des ex-conseillers à la présidence de la République.
En effet, selon des sources médiatiques, sept témoins ont été appelés par le juge du tribunal militaire, parmi lesquels Tayeb Belaiz, ancien président du Conseil constitutionnel, Mohamed Rougab, ancien secrétaire particulier du président déchu Bouteflika, et l'ancien conseiller à la présidence de la République, Mohamed Ali Boughazi. Selon des propos tenus à la presse par Me Ksentini, ce procès est appelé à durer des jours avant le prononcé du verdict.
Un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé aux alentours du tribunal militaire de Blida à l'occasion de ce procès. Pour rappel, Athmane Tartag, dit Bachir, Mohamed Mediène, dit Toufik, et Said Bouteflika, ont été placés le 5 mai dernier en détention provisoire par le juge d'instruction près le tribunal militaire de Blida pour «atteinte à l'autorité de l'Armée» et «complot contre l'autorité de l'Etat». Ils ont été "rejoints", par la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, placée, elle aussi, en détention provisoire par la même juridiction militaire, dans le cadre de l'enquête ouverte contre Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Saïd Bouteflika, poursuivis pour «atteinte à l'autorité de l'Armée et complot contre l'autorité de l'Etat». Ces actes sont punis par les articles 284 du code de justice militaire et 77 et 78 du code pénal.


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