Poursuite de la hausse de l'activité du secteur

L'activité dans les industries agroalimentaires a poursuivi sa hausse au 4e trimestre 2012, durant lequel la majorité des entreprises ont utilisé leurs capacités de production à plus de 75%, selon les résultats d'une enquête de l'Office national des statistiques (ONS).
Les résultats de cette enquête réalisée auprès des chefs d'entreprises, indiquent que 73% des entreprises de cette branche ont utilisé leurs capacités de production à plus de 75%. Environ 70% des chefs d'entreprises ont relevé que le degré de satisfaction des commandes de matières premières est inférieur aux besoins exprimés. Près de 69% des patrons ont déclaré avoir enregistré des ruptures de stocks engendrant des arrêts de travail inférieurs à 10 jours. Avec la stabilité des prix, la demande en produits fabriqués a augmenté selon l'ensemble des enquêtés, la majorité ayant déclaré avoir satisfait toutes les commandes, avec des stocks pour plus de 93% d'entre eux, une situation jugée normale par plus de 59% des concernés. La trésorerie des entreprises de cette filiale est jugée normale par plus de 78% et reste mauvaise selon des chefs d'entreprises (15%) du secteur. Toutefois, l'allongement des délais de remboursements et les charges trop élevées continuent d'influer sur l'état de leur trésorerie. La même enquête relève par ailleurs que près de 56% des chefs d'entreprises ont recouru à des crédits bancaires, et seulement 10% des concernés ont eu des difficultés à les contracter. Durant les trois derniers mois de 2012, l'effectif a augmenté, selon l'enquête qui révèle que près de 80% des enquêtés ont déclaré que le niveau de qualification du personnel est insuffisant et 74% ont trouvé des difficultés à recruter notamment le personnel d'encadrement et de maîtrise. Pour les prévisions, les industriels de l'agroalimentaire préconisent de «bonnes perspectives» pour le secteur. Ils prévoient une hausse de la production, des effectifs, de la demande avec une stabilité des prix de vente, ainsi qu'une meilleure perspective de la trésorerie.