Pourquoi pas les Japonais '

On entend chaque jour qui passe, le ralliement de l'EI par des jeunes de nationalités différentes jeunes. Cette fois c'est un étudiant japonais de 26 ans, de l'université de Hokkaido, dans le nord du Japon, qui avait voulu tenter l'aventure. C'est ce qu'il avait révélé aux enquêteurs.Selon la police, l'étudiant aurait pris congé de son université. L'homme est soupçonné de préparer une attaque contre un pays étranger, un acte puni par la loi. La police affirme que l'étudiant se préparait à quitter l'aéroport de Narita, près de Tokyo, et à se rendre en Syrie par la Turquie. Son passeport a été confisqué. L'étudiant aurait tenté de partir au mois d'août, mais son projet avait échoué. Ruée ! Et la ruée continue. On se souvient de ces « djihadistes » qui se sont rués sur les territoires afghans pour combattre les Russes. Les résultats ne se sont pas fait attendre puisque quelques années après, les Etats-Unis, principaux pourvoyeurs de fonds et commanditaires de ces mouvements, ont pu passer à la vitesse supérieure avec la création de l'ogre « Ben Laden ». Un fantassin qui leur a servi par la suite de bouc émissaire pour déclencher leur « guerre des étoiles » et détruire plusieurs pays. Maintenant, le même jeu se poursuit avec cette ruée vers l'EI. Ainsi, à l'occasion de l'Aïd El Adha, le chef des talibans du Pakistan, Mullah Fazlullah, avait adressé un message affirmant le soutien des talibans à la cause défendue par l'Etat islamique. Dans ce message, le chef des talibans poursuit : « En ces jours troublés, selon ses propres termes, son organisation se rangerait aux côtés des djihadistes et leur fournirait donc un soutien sans faille. Selon les experts, une éventuelle alliance entre les talibans et l'Etat islamique risque de susciter de nouvelles inquiétudes au sein de la communauté internationale car elle pourrait renforcer l'influence des djihadistes, tant au Pakistan qu'en Afghanistan. Voyage au «paradis» Dans la foulée, ces terroristes semblent se disputer l'accès à leur « paradis ». Meurtres et suicides semblent selon cette mentalité rétrograde, les clefs de cette « consécra- tion ». Au Yémen, la « démocratie » imposée par les Américains a vraiment porté ses fruits. Chaque jour qui passe, laisse son lot macabre. Récemment, on a enregistré au moins 47 personnes qui ont été tuées à Sanaa dans un attentat suicide qui visait les rebelles chiites qui occupent la capitale. Dans le sud-est du Yémen, ce sont vingt et un soldats qui ont été tués la semaine dernière dans un attentat suicide à la voiture piégée, imputé à Al-Qaïda. Et le carnage continue !