Algérie

Pourquoi paniquer '



Pourquoi paniquer '
Appréhensions ' Eh oui, elles se confirment et se mettent même au pluriel à la veille du décollage de l'avion des Verts vers la capitale tanzanienne malgré son « rassurant » nom de... Dar Essalem. Car, subitement, l'équipe du « paniqué » Gourcuff ne serait plus face à une formalité, le match contre la Tanzanie, mais bel et bien devant un défi à cause de l'effectif amoindri et autres entourloupettes et « états » d'âme d'un groupe qui a perdu son enthousiasme. Gourcuff, qu'on dit partant, des cadres de l'équipe blessés, une presse « fouineuse » et bavasseuse, risquent de provoquer des turbulences dans « l'appareil » qui s'est fixé l'objectif de rallier Moscou l'été 2018. Il faut d'abord réussir l'atterrissage sur le tarmac de Dar Essalem sans afficher cette peur « verdâtre » que dissimule gauchement tout le groupe algérien en pensant à cette Tanzanie suite aux absences de Feghouli, de Brahimi et d'autres joueurs. Ce sera, justement, l'occasion de quantifier la récolte de Gourcuff dans cette phase de toutes les spéculations sur un groupe des plus stables depuis au moins cinq ans. Parce qu'il ne faut pas s'improviser nyctalope pour le voir. Il faut zapper vite ce décor de « nanar ». Jouer la Tanzanie n'est pas un combat contre l'Otan, c'est un petit match sauf si la panne se déclare sous le capot du groupe du coach Gourcuff et qui ferait le bonheur de Samatha, déjà heureux d'avoir arraché un trophée contre les Usmistes d'Alger. Il n'est donc pas rentable de trop rabâcher des évidences au risque de succomber dans le « burn out ». L'heure est à la composition face à un sujet unique dont la réponse est unique, battre la Tanzanie et revenir à Blida rebattre ce même adversaire et attendre la constitution des groupes pour se préparer à une série de batailles avant Moscou. Exit tout catharsis. Et passer le cap tanzanien ne nécessite franchement pas d'enfiler l'uniforme d'archonte polémarque. Sinon, on aura construit, des années durant, sur du sable mouvant. Sans métaphore ni oxymore, notre équipe nationale s'est souvent mise dans des situations de « maelström » pour des considérations, très souvent, étroites, des uns et des autres. Gourcuff qui ne supporte pas la pression, qui évite la presse et se fait carpe quand on l'annonce partant, agit en looser quand on sait que la moindre absence perturbe son schéma technico-tactique. Le moment est très mal choisi. Va-t-on vers un duel algéro-tanzanien du genre on « liquide et on s'en va » ' Ce serait anti-pédagogique pour un coach qu'on a qualifié d'abord de professeur. En attendant que tout se clarifie, les « remplaçants » ont là une aubaine à saisir.




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