Pourquoi n'avoir pas respecté la loi'

L'affaire de Bouzaréah (Alger) n'est apparemment pas terminée, avec le décès subit de Me Fatima C.B. qui a succombé au malaise qu'elle a eu. En effet, le dossier opposant les deux voisins, est allé jusqu'au pénal. Or, l'audience devait avoir lieu en début de la semaine dernière. Pour une raison que seuls, la greffière et le président de la section correctionnelle du tribunal de Bir Mourad Raïs (cour d'Alger), connaissaient, le procès fut renvoyé, au grand dam de feue Me Fatima! Au civil, une ordonnance demandait à Ammar.L, le voisin, de rétablir en l'état les lieux et de mettre fin au contentieux. Il a apparemment tout fait, pour ne pas appliquer la décision de justice et repousser l'échéance! Auparavant, une mise en demeure établie par l'APC de Bouzaréah, exigeant le rétablissement de la conduite d'assainissement, selon l'existant par le fautif Amar L, a été adressée. Un constat effarant des dégâts commis par le voisin, qui a obstrué par du béton, la conduite qui débouche sur le regard de chute. Les installations d'évacuation des eaux usées, adduction en eau potable, et la conduite de gaz existaient depuis déjà sa réalisation, c'est-à-dire depuis la délivrance de la conformité, du 18 juillet 2000, soit 21 ans! Par ailleurs, l'expert a constaté, outre l'obstruction de la canalisation qui traverse sa propriété, comme elle traverse les autres propriétés y compris celle de Me Fatima C. B. En outre, l'obstruction de la canalisation d'évacuation des eaux usées par le voisin, a tout simplement fait, que les eaux usées de tous les riverains, débordent dans la cour et jardin de la «victime» d'agissements irresponsables du voisin! Ce qui nous donna un futur spectre, un cauchemar et une vision apocalyptique du danger sanitaire que court la famille de Me Fatima. Cela écrit, ne terminons pas, sans évoquer la hantise de la famille, qui risque les foudres des maladies transmissibles hydriques. En conclusion, l'expert préconise d'urgence le rétablissement de l'évacuation des eaux usées de tous les voisins. Pour ce faire, il recommande au voisin, de réaliser une autre conduite pour éviter une catastrophe sanitaire à tout le voisinage dont celle deMe Fatima, C.B.qui n'aura pas la joie de voir la fin du cauchemar vécu durant 3 mois!. Elle a laissé son empreinte dans les salles d'audience de la cour d'Alger et même celles de la première couronne, nous nommons pêle-mêle, Tizi Ouzou, Blida, Tipaza, Boumèrdés, Médéa, Bouira, et même Aïn Defla. Elle avait enfilé la «robe noire» et respectait à la lettre les termes du serment effectué à ses débuts de carrière. Mais voilà: en cette dure période de coronavirus, des dizaines d'avocats, de magistrats, de notaires, d 'huissiers de justice, de clercs, étaient emportés chaque jour, qu'Allah créait! Me Fatima n'est pas morte du coronavirus, mais à cause de la bêtise humaine!