Algérie

Pourquoi les primates vivent-ils plus longtemps que les autres mammifères '



Pourquoi les primates vivent-ils plus longtemps que les autres mammifères '
la plupart des mammifères, les chiens par exemple, ont une vie assez courte. Ils atteignent en général l'âge adulte avant un an, se reproduisent le plus rapidement et le plus possible et meurent souvent avant la quinzaine.la plupart des mammifères, les chiens par exemple, ont une vie assez courte. Ils atteignent en général l'âge adulte avant un an, se reproduisent le plus rapidement et le plus possible et meurent souvent avant la quinzaine.Les humains du même âge entrent donc à peine dans l'adolescence quand leurs amis rendent l'âme. Ce qui est vrai pour l'Homme l'est également pour la majorité des primates, comme les singes, les tarsiers et les lémuriens, qui ont en général une enfance assez longue, ont peu de descendance et vivent très longtemps.Quel est le secret de cette longévité exceptionnelle 'Jusqu'ici les scientifiques n'étaient pas parvenus à répondre à cette question. Des chercheurs de l'université du Nouveau Mexique viennent enfin d'éclaircir le mystère. Leurs travaux sont publiés dans la revue Pnas.Pour réussir cette prouesse, les scientifiques ont étudié le métabolisme de 17 espèces différentes de primates vivant en captivité ou en liberté. Pour ce faire, ils ont utilisé une méthode sûre et non invasive, appelée doubly labeled water, qui consiste à donner de l'eau marquée avec des éléments non radioactifs aux animaux et à suivre la concentration de l'isotope dans les fluides biologiques comme l'urine, la salive et le sang.Ils ont également mesuré le nombre de calories utilisées par chaque espèce sur une période de dix jours. En combinant ces données avec celles obtenues dans des études précédentes, les chercheurs ont pu comparer la dépense énergétique des primates à celle d'autres mammifères.Les primates dépensent 2 fois moins d'énergie que les autres mammifères« Les résultats nous ont beaucoup surpris », raconte Herman Pontzer, le principal auteur de l'étude.« Nous nous sommes rendu compte que les primates dépensaient seulement la moitié du nombre de calories utilisées par les autres mammifères, continue le chercheur. Pour mettre cela en perspective, un homme devrait courir un marathon tous les jours pour atteindre la même dépense énergétique qu'un mammifère non primate de sa taille ! » Selon les auteurs, c'est grâce à ce métabolisme beaucoup plus lent que les primates vivent longtemps.Au cours de cette étude, les scientifiques ont fait une autre découverte surprenante. Ils ont montré que les primates en captivité dépensaient la même énergie que ceux vivant en liberté. Pourtant, les animaux enfermés dans les zoos font en général beaucoup moins d'effort physique que leurs homologues du monde sauvage. Selon eux, cela suggère que l'activité physique n'est pas la principale source d'utilisation d'énergie de l'organisme.De nombreuses questions restent cependant sans réponse. Par exemple, les scientifiques se demandent pourquoi les Hommes, qui possèdent plus de graisse que les singes de leur taille, vivent plus longtemps qu'eux. Dans le futur, ils aimeraient comparer en détail le métabolisme de ces espèces de primates afin de mieux comprendre les raisons de ce phénomène. Ils espèrent que leurs recherches pourront conduire à l'élaboration de nouvelles stratégies de traitement contre l'obésité ou contre d'autres pathologies du métabolisme.Le métabolisme humain modélisé grâce à la biologie des systèmesDes chercheurs du laboratoire du Pr Bernhard Palsson à l'Université de Californie à San Diego ont construit le premier modèle complet du métabolisme du corps humain.Il connecte les gènes humains et leurs produits à toutes les réactions connues de dégradation des nutriments et de synthèse des molécules du corps humain. Ce modèle, disponible gratuitement sur le Web et mis à jour régulièrement, constitue une avancée de taille pour un domaine de recherche en pleine expansion appelé Biologie des Systèmes.Le modèle permet de déterminer au niveau du système global, les voies métaboliques affectées par les dérégulations de l'expression des gènes. L'une des applications les plus prometteuses, selon les chercheurs, consiste à utiliser ce modèle dans l'analyse des données issues de l'approche puce à ADN.En effet, la comparaison de différents profils d'expression génique par exemple entre tissus normaux et malades génèrent des données extrêmement complexes et étalées sur tout le génome. Ce modèle permettrait de filtrer et condenser ces données leur permettant ainsi de révéler tous leurs secrets.Des modèles similaires existent déjà pour le métabolisme d'organismes modèles comme la levure S. cerevisiae et la bactérie E. coli mais aucun modèle de qualité n'avait encore été publié pour l'Homme.La vocation de cet outil est de permettre de mieux comprendre les causes moléculaires de maladies telles que le cancer et en conséquence d'aider à trouver de nouvelles cibles pour le développement de nouveaux médicaments ainsi qu'à l'optimisation des médicaments déjà existants.Aux Etats-Unis, un deuxième centre de références en Biologie des Systèmes se développe à Seattle, autour du nouveau "Institute for Systems Biology" dirigé par le Pr Leroy Hood.Les humains du même âge entrent donc à peine dans l'adolescence quand leurs amis rendent l'âme. Ce qui est vrai pour l'Homme l'est également pour la majorité des primates, comme les singes, les tarsiers et les lémuriens, qui ont en général une enfance assez longue, ont peu de descendance et vivent très longtemps.Quel est le secret de cette longévité exceptionnelle 'Jusqu'ici les scientifiques n'étaient pas parvenus à répondre à cette question. Des chercheurs de l'université du Nouveau Mexique viennent enfin d'éclaircir le mystère. Leurs travaux sont publiés dans la revue Pnas.Pour réussir cette prouesse, les scientifiques ont étudié le métabolisme de 17 espèces différentes de primates vivant en captivité ou en liberté. Pour ce faire, ils ont utilisé une méthode sûre et non invasive, appelée doubly labeled water, qui consiste à donner de l'eau marquée avec des éléments non radioactifs aux animaux et à suivre la concentration de l'isotope dans les fluides biologiques comme l'urine, la salive et le sang.Ils ont également mesuré le nombre de calories utilisées par chaque espèce sur une période de dix jours. En combinant ces données avec celles obtenues dans des études précédentes, les chercheurs ont pu comparer la dépense énergétique des primates à celle d'autres mammifères.Les primates dépensent 2 fois moins d'énergie que les autres mammifères« Les résultats nous ont beaucoup surpris », raconte Herman Pontzer, le principal auteur de l'étude.« Nous nous sommes rendu compte que les primates dépensaient seulement la moitié du nombre de calories utilisées par les autres mammifères, continue le chercheur. Pour mettre cela en perspective, un homme devrait courir un marathon tous les jours pour atteindre la même dépense énergétique qu'un mammifère non primate de sa taille ! » Selon les auteurs, c'est grâce à ce métabolisme beaucoup plus lent que les primates vivent longtemps.Au cours de cette étude, les scientifiques ont fait une autre découverte surprenante. Ils ont montré que les primates en captivité dépensaient la même énergie que ceux vivant en liberté. Pourtant, les animaux enfermés dans les zoos font en général beaucoup moins d'effort physique que leurs homologues du monde sauvage. Selon eux, cela suggère que l'activité physique n'est pas la principale source d'utilisation d'énergie de l'organisme.De nombreuses questions restent cependant sans réponse. Par exemple, les scientifiques se demandent pourquoi les Hommes, qui possèdent plus de graisse que les singes de leur taille, vivent plus longtemps qu'eux. Dans le futur, ils aimeraient comparer en détail le métabolisme de ces espèces de primates afin de mieux comprendre les raisons de ce phénomène. Ils espèrent que leurs recherches pourront conduire à l'élaboration de nouvelles stratégies de traitement contre l'obésité ou contre d'autres pathologies du métabolisme.Le métabolisme humain modélisé grâce à la biologie des systèmesDes chercheurs du laboratoire du Pr Bernhard Palsson à l'Université de Californie à San Diego ont construit le premier modèle complet du métabolisme du corps humain.Il connecte les gènes humains et leurs produits à toutes les réactions connues de dégradation des nutriments et de synthèse des molécules du corps humain. Ce modèle, disponible gratuitement sur le Web et mis à jour régulièrement, constitue une avancée de taille pour un domaine de recherche en pleine expansion appelé Biologie des Systèmes.Le modèle permet de déterminer au niveau du système global, les voies métaboliques affectées par les dérégulations de l'expression des gènes. L'une des applications les plus prometteuses, selon les chercheurs, consiste à utiliser ce modèle dans l'analyse des données issues de l'approche puce à ADN.En effet, la comparaison de différents profils d'expression génique par exemple entre tissus normaux et malades génèrent des données extrêmement complexes et étalées sur tout le génome. Ce modèle permettrait de filtrer et condenser ces données leur permettant ainsi de révéler tous leurs secrets.Des modèles similaires existent déjà pour le métabolisme d'organismes modèles comme la levure S. cerevisiae et la bactérie E. coli mais aucun modèle de qualité n'avait encore été publié pour l'Homme.La vocation de cet outil est de permettre de mieux comprendre les causes moléculaires de maladies telles que le cancer et en conséquence d'aider à trouver de nouvelles cibles pour le développement de nouveaux médicaments ainsi qu'à l'optimisation des médicaments déjà existants.Aux Etats-Unis, un deuxième centre de références en Biologie des Systèmes se développe à Seattle, autour du nouveau "Institute for Systems Biology" dirigé par le Pr Leroy Hood.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)