Les Plasmodium sont responsables du paludisme. Il existe plusieurs espèces qui sont plus ou moins dangereuses. Elles sont également très spécifiques de leur hôte. En d'autres termes, une espèce peut infecter un animal particulier mais pas un autre. P. falciparum, par exemple, s'attaque uniquement aux Hommes.Les Plasmodium sont responsables du paludisme. Il existe plusieurs espèces qui sont plus ou moins dangereuses. Elles sont également très spécifiques de leur hôte. En d'autres termes, une espèce peut infecter un animal particulier mais pas un autre. P. falciparum, par exemple, s'attaque uniquement aux Hommes.Le paludisme est une maladie infectieuse causée par des parasites unicellulaires du genre Plasmodium et transmise par les moustiques. Cette maladie touche aujourd'hui près de 220 millions de personnes et en tuent 600.000 par an dans le monde, en particulier dans l'Afrique subsaharienne. Malgré de nombreuses années de recherches, aucun vaccin n'est disponible et aucun médicament préventif n'est efficace à 100 %. Les scientifiques ne perdent cependant pas espoir et continuent d'explorer les mécanismes de l'infection afin de découvrir le remède miracle contre cette maladie dangereuse.Plusieurs espèces de Plasmodium peuvent entraîner le paludisme, dans des formes plus ou moins sévères. Plasmodium falciparum, une espèce spécifique à l'être humain, est la plus commune et la plus néfaste. Elle est en effet responsable d'environ 80 % des infections et de 90 % des décès reportés. Bien que d'autres animaux, tels que des oiseaux, des singes et des reptiles, notamment des serpents, puissent tomber malades, les espèces responsables sont toutes différentes.Les gorilles et les chimpanzés, par exemple, bien que proches de l'Homme, ne sont jamais infectés par P. falciparum.Les gorilles peuvent aussi être infectés par le parasite du paludisme. Les espèces de Plasmodium impliquées sont cependant différentes de celles de l'Homme ou du chimpanzé.Les Plasmodium, des parasites spécifiques de leurs hôtesPourquoi les Plasmodium ont-ils une telle spécificité pour leurs hôtes ' Intrigués par ces observations, des chercheurs du Wellcome Trust Sanger Institute, à Hinxton (Royaume-Uni) ont voulu répondre à cette question. Leur analyse, publiée dans la revue Pnas, les a conduits à la découverte d'une association protéique cruciale pour l'infection de l'Homme par P. falciparum.L'étude s'est appuyée sur des résultats précédents montrant le rôle de deux protéines de P. falciparum, RH5 et EBA175, dans l'invasion des globules rouges. Les chercheurs avaient montré que pour infecter ces cellules du sang, RH5 et EBA175 devaient impérativement se fixer sur un récepteur membranaire, la basignine et la glycophorine A, respectivement.Cette fois-ci, ils se sont demandé si ces interactions jouaient un rôle dans la spécificité de P. falciparum pour l'Homme. Ils avaient vu juste : en utilisant des méthodes de biochimie, ils ont montré que la protéine RH5 ne pouvait pas se fixer, ou très mal, sur la basignine présente à la surface des cellules de gorilles ou de chimpanzés mais était capable d'interagir fortement avec celle des globules rouges humains. En revanche, la protéine EBA175 s'est montrée capable de se fixer sur les cellules des trois espèces animales.Ces résultats suggèrent que l'association de la protéine RH5 de P. falciparum avec la basignine des érythrocytes de l'Homme joue un rôle clé dans la spécificité de cette espèce parasitaire vis-à-vis des êtres humains. Cette découverte démontre une fois pour toutes que les grands singes ne sont pas des réservoirs de P. falciparum. L'ensemble de ces données permet de mieux comprendre comment P. falciparum infecte l'Homme et pourrait conduire à de nouvelles stratégies de traitement.En ciblant la protéine RH5, les chercheurs pourraient à la fois bloquer l'infection des cellules et empêcher le protozoaire d'attaquer l'Homme. Il serait également possible de réaliser la tactique inverse et d'obstruer la basignine humaine afin d'enrayer la fixation du microbe sur les globules rouges.Le paludisme est une maladie infectieuse causée par des parasites unicellulaires du genre Plasmodium et transmise par les moustiques. Cette maladie touche aujourd'hui près de 220 millions de personnes et en tuent 600.000 par an dans le monde, en particulier dans l'Afrique subsaharienne. Malgré de nombreuses années de recherches, aucun vaccin n'est disponible et aucun médicament préventif n'est efficace à 100 %. Les scientifiques ne perdent cependant pas espoir et continuent d'explorer les mécanismes de l'infection afin de découvrir le remède miracle contre cette maladie dangereuse.Plusieurs espèces de Plasmodium peuvent entraîner le paludisme, dans des formes plus ou moins sévères. Plasmodium falciparum, une espèce spécifique à l'être humain, est la plus commune et la plus néfaste. Elle est en effet responsable d'environ 80 % des infections et de 90 % des décès reportés. Bien que d'autres animaux, tels que des oiseaux, des singes et des reptiles, notamment des serpents, puissent tomber malades, les espèces responsables sont toutes différentes.Les gorilles et les chimpanzés, par exemple, bien que proches de l'Homme, ne sont jamais infectés par P. falciparum.Les gorilles peuvent aussi être infectés par le parasite du paludisme. Les espèces de Plasmodium impliquées sont cependant différentes de celles de l'Homme ou du chimpanzé.Les Plasmodium, des parasites spécifiques de leurs hôtesPourquoi les Plasmodium ont-ils une telle spécificité pour leurs hôtes ' Intrigués par ces observations, des chercheurs du Wellcome Trust Sanger Institute, à Hinxton (Royaume-Uni) ont voulu répondre à cette question. Leur analyse, publiée dans la revue Pnas, les a conduits à la découverte d'une association protéique cruciale pour l'infection de l'Homme par P. falciparum.L'étude s'est appuyée sur des résultats précédents montrant le rôle de deux protéines de P. falciparum, RH5 et EBA175, dans l'invasion des globules rouges. Les chercheurs avaient montré que pour infecter ces cellules du sang, RH5 et EBA175 devaient impérativement se fixer sur un récepteur membranaire, la basignine et la glycophorine A, respectivement.Cette fois-ci, ils se sont demandé si ces interactions jouaient un rôle dans la spécificité de P. falciparum pour l'Homme. Ils avaient vu juste : en utilisant des méthodes de biochimie, ils ont montré que la protéine RH5 ne pouvait pas se fixer, ou très mal, sur la basignine présente à la surface des cellules de gorilles ou de chimpanzés mais était capable d'interagir fortement avec celle des globules rouges humains. En revanche, la protéine EBA175 s'est montrée capable de se fixer sur les cellules des trois espèces animales.Ces résultats suggèrent que l'association de la protéine RH5 de P. falciparum avec la basignine des érythrocytes de l'Homme joue un rôle clé dans la spécificité de cette espèce parasitaire vis-à-vis des êtres humains. Cette découverte démontre une fois pour toutes que les grands singes ne sont pas des réservoirs de P. falciparum. L'ensemble de ces données permet de mieux comprendre comment P. falciparum infecte l'Homme et pourrait conduire à de nouvelles stratégies de traitement.En ciblant la protéine RH5, les chercheurs pourraient à la fois bloquer l'infection des cellules et empêcher le protozoaire d'attaquer l'Homme. Il serait également possible de réaliser la tactique inverse et d'obstruer la basignine humaine afin d'enrayer la fixation du microbe sur les globules rouges.
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Posté Le : 09/12/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Midi Libre
Source : www.lemidi-dz.com