Algérie

Pourquoi la crevette vaut trois caisses de sardine



A Béni-Saf, ville réputée pour l'activité de pêche, même si la sardine est cédée, ces jours-ci, raisonnablement à hauteur de 50 dinars le kilogramme, et ça c'est une chance, il demeure que les autres poissons sont hors de prix. Dans d'autres régions, la même sardine est proposée entre 100 et 120 dinars le kilo, et atteint les 160 dinars à El-Kala. Et si la consommation des autres variétés de poisson a toujours été un luxe, jamais cependant les prix n'ont connu une telle flambée, comme c'est le cas ces dernières semaines. En fait, manger du poisson blanc ou des crustacés relève de l'impossible pour la majorité de la population dont le pouvoir d'achat est mis à rude épreuve. Ce luxe reste réservé aux couches aisées de la société. Comment peut-il en être autrement avec des prix affichés aujourd'hui au niveau de la pêcherie du port de Béni-Saf où le rouget est proposé à ... 1.200 dinars le kilo, le faux merlan (régionalement, «Bakalou») à 900 dinars, le «Mister» à 500 dinars. En outre, la crevette, la vraie, nous dit-on, a pratiquement disparu des étals. Elle prend d'autres directions, semble-t-il. Reste l'autre poisson de toutes les bourses, le «sorel» qui est cédé à 100 dinars le kilo. Quant à la sardine, qui a le plus de chance de finir dans la poêle de la ménagère, elle est cédée entre 40 et 50 dinars, selon la saison, à Béni-Saf, contre 100 dinars et plus ailleurs. Sous-production ou trop forte demande ? A quoi est due la cherté du poisson. Nous avons tenté d'en savoir plus à travers une virée au port de Béni-Saf, ce samedi. «TROUVEZ-LE CE POISSON !»


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