Algérie

Pourquoi l'Algérie n'a pas de feux rouges'



Pourquoi l'Algérie n'a pas de feux rouges'
Une petite chose d'une importance vitale... On ne se rend pas compte de cet aspect lors des multiples débats autour de la violence, du civisme ou des plans de circulation... Est-il aussi difficile d'installer des feux de signalisation' Sans être experts on sait que ce n'est pas la mer à boire...On a fini par les oublier complètement. Tout le monde souffre des bouchons dans les villes du pays et personne pour tenter de suggérer la moindre solution. Pourtant, il y a aussi des grandes, des intermédiaires et des toutes petites solutions. Nous nous contenterons des toutes petites solutions. Les grandes, comme les routes superposées réalisées dans les métropoles de pays développés, exigent une réelle technicité qui ne nous permet pas de les aborder. Nous n'en avons pas la technicité pour en parler. Les intermédiaires, comme la multiplication des parkings souterrains, exigent également une profonde connaissance des techniques de sols. Seuls des experts peuvent en discuter. Quoique...mais laissons les solutions qui nous paraissent difficiles pour n'aborder que la plus simple. Il est curieux, en effet, que depuis l'indépendance nos villes n'aient pas de feux rouges. Des feux de signalisation plus précisément. Dans les carrefours de nos villes et sans la présence des policiers, c'est souvent une pagaille monstre. Personne ne veut céder le passage à l'autre. Pas de priorité, ni à droite ni à gauche. Droit devant et pas de recul! Il n'est pas rare que des altercations éclatent, voire même qui dégénèrent. Des scènes qui se répètent chaque jour que Dieu fait. Des scènes qui donnent à réfléchir. Est-il aussi difficile d'installer à ces endroits-là des feux de signalisation' Sans être experts en équipements publics, on sait que ce n'est pas la mer à boire. Il n'y a même pas besoin de creuser des tranchées pour passer les câbles nécessaires à la synchronisation des feux aux quatre coins des carrefours. Nous ne parlons même pas des routes secondaires, plus faciles à équiper, qui débouchent sur les grandes artères et pour lesquelles nos responsables n'ont pensé qu'à des plaques de «Stop». Comment' De la même manière que pour les caméras de surveillance qui fleurissent dans nos villes. Pourquoi et comment, il a été possible d'installer autant de caméras en si peu de temps dans les artères des grandes villes, alors que depuis 50 ans nous n'avons pas pu faire la même chose pour les feux de signalisation' Ou il y a des données qui nous échappent, ce qui est peu probable, ou alors il faut que les instructions viennent de haut. De très haut. Des cimes où il fait très froid. De plus et maintenant que le dispositif des caméras est fonctionnel, pourquoi ne pas profiter de leurs supports pour y connecter des feux de signalisation' Certes, ces feux ne rendront pas à eux seuls la circulation fluide comme en période de vacances. Toutefois, ils ont l'utilité, reconnue universellement, de réduire les bouchons inextricables. Leurs installations aideront, de plus, à discipliner les automobilistes et ensuite les piétons. Elles allègeront le dispositif policier. Où il faut actuellement quatre policiers, deux suffiront pour verbaliser. Ce qui permettra de renforcer d'autres services de sécurité. La question essentielle que nous aurions dû poser dès le début est celle de savoir de qui dépend l'installation de ces feux. Du ministère des Transports' De celui des Travaux publics' De la Dgsn' De la Gendarmerie nationale' Du wali' Du maire' Ils sont tous concernés à divers degrés. Il y a ceux qui procèdent à l'installation et la maintenance et il y a ceux qui les utilisent. Il ne manque plus que le «chef d'orchestre». Le gouvernement n'a visiblement pas encore tranché. Cela a l'air d'une petite chose alors que c'est d'une importance vitale tant dans l'organisation de la circulation routière que pour le moral et le bien-être des citoyens. On ne se rend pas compte de cet aspect lors des multiples tables rondes et débats autour de la violence et de la dose d'agressivité qui nous caractérisent. Les bouchons inextricables et au quotidien empoisonnent l'existence de ceux qui les vivent. On peut y ajouter l'argument de l'hécatombe sur nos routes dont les statistiques démontrent que la première cause est l'élément humain. Chauffeurs et piétons. Il y a donc un effort de pédagogie à faire. L'un des instruments de cette pédagogie se trouve être précisément ces feux de signalisation dans les villes. Ils permettent d'apprendre, dès l'enfance, le moment propice (feu rouge) pour traverser une rue. Récapitulons: installation simple à connecter à celles des caméras de surveillance, réduction notable des bouchons, réduction des effectifs des policiers et gendarmes, réduction de la violence, apprentissage de la discipline et du civisme, etc. Si tout cela ne suffisait pas, ajoutons la création d'emplois liés à la maintenance de ces équipements. A force de parler de grands projets comme l'autoroute Est-Ouest, de métro, de tramways et de téléphériques, on oublie ces petites solutions qui sont en fait de grands remèdes. S'il fallait trouver des réalisations que nous n'avons pas effectuées en cinquante ans d'indépendance, nous en avons une avec les feux de signalisation. Pourtant, c'est à notre portée. Sans partenariat étranger. A moins que d'autres raisons aient empêché cette réalisation et que le commun des mortels ignore. On ne peut le croire s'agissant des équipements que toutes les grandes villes du monde possèdent. Alors, pourquoi l'Algérie n'a pas de feux rouges'
zoume6@hotmail.com


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