Algérie

Pourquoi Bouteflika tarde à restituer le DRS dans son statut de police judiciaire '



Pourquoi Bouteflika tarde à restituer le DRS dans son statut de police judiciaire '
Avec la décision du président Bouteflika prise en 2013 de dissoudre le statut de police judiciaire aux officiers des renseignements (DRS), les ministères de la Défense et de la Justice se retrouvent en complication juridique «dangereuse». Autrement dit, cette décision rend la lutte antiterroriste, mission principale des Renseignements, comme étant une activité hors-la-loi ou illégale.Selon une source sûre, le ministère de la Défense a dû prendre une décision en guise de solution temporaire. Il s'agit d'une convention avec le ministère de la Justice pour lui transmettre toute information de la part du ministère de la Défense concernant un éventuel crime ou acte terroriste ou toute volonté d'enquête.Puis, le ministère de la Justice se chargera d'informer le procureur général territorialement compétent. Et, toujours selon nos sources, la question de ne pas restituer le statut de police judiciaire aux officiers des Renseignement s'est liée au «conflit» du trio Bouteflika-Gaïd Salah-Mohamed Mediène. L'absence de ce statut veut dire que la seule activité permise à ce service se limite à rassembler les renseignements sans aucune autorité exécutive.Selon Hamid Bouknouch, avocat, le dispositif pris par le président Bouteflika veut dire que l'officier des renseignements est interdit de sa mission initiale, soit la lutte contre le terrorisme, «ce qui nécessite une intervention urgente pour régler la situation». Ce blocage suscite encore une fois des questions sur les raisons du Président de vouloir réorganiser le service des renseignements. Selon nos sources, la restitution de ce statut au DRS était prête depuis déjà 7 mois sans qu'une application soit décidée.Quelles sont les raisons de ce retard ' D'abord la volonté du président Bouteflika de réorganiser le DRS, particulièrement après la «révolution» du corps de la police en 2014, suivi de l'organisation de Daesh, ce qui a poussé la Présidence à créer une commission de réflexion et de confier le service au général Tartag. Puis, vient la discussion sur la succession de Bouteflika, Gaïd Salah et de Mediène.Selon nos sources, le maintien de la décision de Bouteflika de ne pas redonner le statut de police judiciaire au DRS est utilisée comme étant une carte de pression. Et, selon une autre source, tous les indices depuis septembre 2014 portent sur la volonté du Président de restituer le statut de police judiciaire au DRS dans quelques semaines, mais la décision a été reportée au même titre que la révision de la Constitution. Est-ce dû à la question de nommer un ministre de la Défense '




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