Pourparlers israélo-palestiniens : Le scepticisme de la Ligue arabe

La Ligue arabe ne croit pas trop en la volonté des Israéliens de se rendre le 2 septembre prochain à  Washington pour parvenir à  un règlement global en un an, avec les Palestiniens. Elle redoute de voir le processus de paix « entrer une nouvelle fois dans le cercle vicieux des négociations qui ne réalisent pas  l'objectif attendu ». «Â Les assurances américaines quant à  la détermination de parvenir à  un accord de paix, sur les bases prévues par le quartette, font supporter au parrain des négociations une grande responsabilité historique », souligne dans un communiqué la Ligue arabe, affirmant son intention de suivre le mouvement des implantions en Cisjordanie et à  Al Qods. Selon Saab Erakat, un haut négociateur palestinien, Israël doit «Â choisir entre la  colonisation et la paix ». Il ne peut avoir les deux,  dit-il, estimant que si Benjamin Netanyahu qui a indiqué à  plusieurs reprises qu'il ne comptait pas prolonger le gel de la construction dans les colonies,«Â  décide de relancer les appels d'offres dans les colonies après le 26 septembre, il aura décidé de mettre fin aux négociations ». Dernière condition posée par Netanyahu qui a décroché ces pourparlers directs sans conditions préalables : la reconnaissance d'Israël «Â comme l'Etat du peuple juif par les Palestiniens ». Mahmoud Abbas qui a accepté une reprise des négociations directes avec Israël conformément au communiqué du quartette qui a invité les deux parties à  reprendre ces négociations directes dans le  but de parvenir «à un accord, négocié entre les parties, qui mette fin à  'occupation qui a commencé en 1967 » et d' aboutir « à  la constitution d'un  Etat palestinien indépendant, démocratique, viable et cohabitant dans la paix avec Israël et ses autres voisins », réussira-t-il à  obtenir une extension du moratoire ' Ou quittera-t-il la table des négociations '