Pour une stratégie des priorités

Le Forum des technologies de recyclage et de valorisation des déchets est organisé, depuis hier, au siège de l'Institut Pasteur d'Algérie, à Alger, par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique Objectif : la promotion des produits et services technologiques relatifs à la gestion des déchets issus des activités de la recherche scientifique et le transfert des solutions technologiques vers le monde socio-économique. Pour les organisateurs, la situation environnementale est en mesure d'offrir d'innombrables opportunités de création de richesse et d'emploi. Le marché des déchets constitue un nombre important de niches totalement vierges de tout investissement. Selon la directrice générale de l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique, le professeur Djamila Haliche, cette rencontre est un espace d'échanges afin de présenter des initiatives concrètes. Elle « porte sur la définition, le traitement et la transformation des déchets ainsi que la sélection et la prise en charge des projets », a-t-elle souligné. Ce forum permet, selon elle, de renforcer la coopération entre les différents secteurs et de créer une passerelle entre les laboratoires scientifiques et les entreprises. La directrice a souligné que seulement 5% des déchets sont recyclés. De son côté, le directeur général de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT), Hafid Aouregh, a mis en exergue l'importance de la gestion des déchets pour « une meilleure santé et une prise en charge de l'économie ». Pour sa part, le directeur général de l'environnement et du développement durable auprès du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Tahar Tolba, a rappelé que la gestion des déchets constitue un défi majeur pour son département et que ce domaine est un secteur promoteur qui a procédé au financement de 17 projets à travers les laboratoires des différentes universités.