Algérie

Pour une réforme bancaire profonde



Pour une réforme bancaire profonde
Le ministre de la prospective et des Statistiques, Abdelhamid Temmar, a plaidé, lundi dernier à l'université de Béjaïa, en faveur d'une réforme profonde du système bancaire, estimant qu'une telle option, porte en elle, les vertus requises pour stabiliser l'économie en général et contribuer à l'émergence d'un vrai marché, fondé sur des «actifs et des valeurs».
«Il faut une réforme profonde», a-t-il clamé, devant des dizaines d'enseignants et étudiants, conviés expressément pour prendre connaissance et/ou débattre de son livre La transition de l'économie émergente, référence théorique, stratégique et politique. Le ministre, qui a fait, à l'occasion une large rétrospective des réformes engagées, ce dernier quart de siècle, en Algérie, a relevé, cependant que le projet est toujours d'actualité, malgré «la suspension, dans ce contexte, de la privatisation des banques». Ce coup d'arrêt, a-t-il expliqué, a relevé de conditions à la fois exogènes et endogènes, notamment la fiabilité discutable des partenaires étrangers qui s'étaient alors proposés pour la prise d'actifs dans le capital des banques publiques, mais surtout l'avènement de la crise financière internationale, qui a induit, « plus de prudence» dans la décision nationale. Pour le ministre qui, pour l'occasion, a revêtu essentiellement sa casquette d'enseignant-chercheur, la démarche des pouvoirs publics, par l'entremise des réformes, ne vise qu'un objectif majeur, celui, en l'occurrence, de «créer les conditions pour que la croissance soit forte et durable» et d'abréger du coup, l'allongement de la période de transition qui, de son point de vue, reste «une période structurellement hybride, de confusion et d'ambivalence doctrinale, porteuse, de surcroît, de crise sociale et politique». L'orateur, dans sa foulée discursive, s'est longuement appesanti sur l'impératif de dynamiser l'investissement, estimant que dans ce contexte, notamment dans le cadre des lois de finance depuis sept ans, l'Etat a accordé une foule d'avantages aux investisseurs en guise d'incitation et d'encouragement.


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